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La politique de l'Absurde

Par Benouali Abdeldjallil

Fidèle à ma conviction profonde et ramant à contre-courant de la pensée ( hypocrite) de beaucoup de mes coreligionnaires, je voudrais dire à travers ces quelques lignes l’absurdité qui à motivé l’envoie d’une flottille de la paix sur Gaza occupée. Tout en déplorant les victimes de la réaction israélienne qui s’est soldée par neuf morts et une quarantaine de blessés j’estime avoir le devoir de m’insurger à l’encontre de cette imbécilité qui consiste à pratiquer la politique de l’outrage a laquelle semble s’être rallié le gouvernement Turc qui nous avait habitué par le passé à plus de modération et de retenue.

Sur le plan tout à fait du droit international, est-ce qu’on peut poser la question suivante : Est-ce que le territoire de Gaza est (ou n’est pas) sous l’autorité d’Israël. A ma connaissance on ne peut répondre que par l’affirmative et ce depuis la guerre des six jours de 1967 (du 5 au 10 juin) ou l'État Hébreux s'est accaparé de la bande de Gaza au détriment de l'Égypte dans un conflit armé provoqué par cette dernière. Même si Israël a, par l'accord du 4 mai 1994 confié la gestion de Gaza (et de Jéricho) à l'OLP, il n'en demeure pas moins qu'Israël reste souveraine et dans la côte et à l'intérieur de la bande de Gaza. Il en découle qu' Israël a le droit d’interdire toute approche maritime de cette partie du monde, sachant qu’elle est en guerre ouverte contre le Hamas qui occupe et gère (de fait ) cette partie suite à un conflit avec le FPLP de Mahmoud Abbas. Mais ceci est un autre sujet dont il n'est pas de mes intentions d'évoquer ici même.

Nous savons tous que le Hamas n’a cessé de manifesté une vive hostilité à l'encontre d'Israël et que durant ces dernières années il ne s'est pas empêché d’envoyer des roquettes sur son ennemi juré, causant parfois des morts ou des blessés à la partie adverse. Cette situation avait motivé d’ailleurs l’intervention musclée d’Israël causant quelques centaines de morts parmi nos frères palestiniens qui continue à faire les frais de cette politique de l'Absurde.

Nous savons aussi que Gaza possède une autre frontière avec Égypte par laquelle pourraient s'acheminer toutes les cargaisons d'aide à la population prise en otage dans cette bande de gaza. Il aurait suffit que le Hamas définisse avec les autorités Égyptiennes les modalités de passage afin de subvenir aux besoins de la population de Gaza. Or le passage est fermé par décision du pouvoir Égyptien par suite d'un désaccord avec le Hamas qui n'est pas arrivé à mettre au point des modalités acceptables de part et d'autre. Donc, on peut dire que l'Egypte, au même titre qu'Israël, maintien elle aussi un blocus sur cette partie du monde avec tous les aléas que cela occasionne à une population prise en otage dans un engrenage politique dont elle paie le prix le plus lourd..

Il y a quelques mois un convoi de camions, chargé de produits composant une aide humanitaire était parti de l’Europe et est arrivé jusqu’à Gaza en passant par le détroit de Gibraltar et en traversant le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et Égypte. Tout s'est passé à peut près correctement surtout sans perte de vie humaine. Pourquoi alors ne pas récidiver dans cette méthode ?

On voit alors que la véritable mission de cette flottille qualifiée pour les besoins de la cause de "Flottille de la Paix " était celle de forcer le blocus en utilisant le subterfuge d'une mission humanitaire.

Avant d’intervenir militairement sur cette flottille, les israéliens avait proposer au responsables de cette dangereuse mission de se détourner et de décharger sa cargaison au port d’Ashdod tout en s’engageant à assurer son acheminement jusqu’à Gaza après les contrôles d'usage du contenu. Sachant que cette proposition contrevenais à l'objectif que s'étaient assignés les responsables de cette flottille, ces derniers ont rejeté tout simplement cette proposition et se sont entêtés à vouloir forcer le blocus sachant pertinemment qu’Israël ne se laissera pas faire.

A partir de toutes ces données là, il est aisé de constater qu’il s’agissait bien d’un bras de fer qui livrait la Turquie ( cautionnée et aidée par quelques pays arabes ) à Israël. Bien sûr il y a (et il y aura) toujours des hommes et des femmes, inconscients pour assumer les rôles de va-t-en-guerre. Chose bizarre, c'est que la Turquie entretien de sérieuses relations diplomatiques avec Israël et qu'elle aurait pu négocier la levée du blocus de la bande de Gaza par le canal diplomatique. On aurait épargné très certainement la vie de quelques personnes par exemple. Mais non. Cherchez la cause.

Sachant que chaque fois qu’il s’agissait d’utiliser la Force avec l’Etat Israélien, ce dernier est toujours arrivé par avoir la primauté de la décision finale et qu'il était prévisible qu’on s’achemine vers un fiasco politico-militaire et certainement vers la perte de vies humaines qui mettrait une fois de plus Israël sur le banc des accusés.

Mais ce pays (courageux il faut en convenir) qui en a vu d'autres, ne prendra jamais de gants pour défendre son peuple et défendre ses frontières, partant du principe qu'il n'en ferait que ce qu'il juge bon de faire d'abord et de laisser l'hérésie des protestations arabes s'allumer et s'étioler jusqu'à l'extinction comme ils ont coutumes de nous le faire vivre par le passé.

Entre temps, les dirigeants des pays arabo-musulmans, sortiront de leur torpeur et reprendront comme à l'accoutumé chacun sa "trompette de Jéricho" pour crier au scandale en sortant toute la panoplie du vocabulaire populiste et démagogique, histoire de manifester à leur peuple qu'ils ne dorment pas mais que, s'ils ne se manifestaient pas sur d'autres sujets mondiaux c'est qu'ils réfléchissaient à la question (depuis quelques décennies quand-même). Il faut rappeler que la cause de la Palestine est devenue depuis plus d'un demi-siècle le seul sujet de politique international inscrit à l' agenda des nations arabes, bien sûr avec celui de la politique de rivalité et de haine entretenue envers le pays arabe voisin.

Il est facile d'en conclure que la volonté d'en finir avec ce problème de la Palestine n'existe pas chez la quasi-totalité des dirigeants des pays arabo-musulmans. Car dans leur désunion qu'ils entretiennent jalousement, ils n'oseraient jamais prendre les mesures économiques qui feront plier l'Etat Hébreux. Non pas celles qui consistent à boycotter Coca-Cola ou autres produits sous le prétexte que les capitaux sont israélites, mais celle qui conduiront directement à l'asphyxie des économies de tous les pays qui soutiennent la politique de l'État sioniste. Ce moyen nous l'avons. Il suffit de fermer les robinets du pétrole pendant le temps………. d'une crise. L'Etat sioniste connait bien de quoi sont capables les arabes et ne s'en plaint pas bien au contraire. Alors aujourd'hui comme demain, il n'agira qu'en fonction de ses intérêts et de la sécurité de ses citoyens et ne souciera guère du "qu'on dira-t-on" des dirigeants arabes et des protestations molles et hypocrites de quelques nations occidentales.

Pour conclure, je voudrais poser une question toute bête qui me torture et dont j'aimerai bien avoir une réponse. Pourquoi ces hommes et ces femmes qui ont été les instigateurs et les accompagnateurs de cette "flottille de la paix, ne viendraient-ils pas d'abord, par une "Marche de la Paix" forcer l'ouverture des frontières terrestres qui restent fermées entre des pays arabes comme celle de l'Égypte et Gaza ou encore celle du Maroc et Algérie par exemple. N'y a-t-il pas là, une action louable à mener pour réparer des torts humanitaires considérables dont souffrent des peuples frères et arabes (de surcroit) déchirés par des décisions toutes aussi absurdes que contraires à l'esprit même de l'Islam. La logique commanderait à ce qu'on procède d'abord par-là.

Si tel était le cas, on aurait relevé très certainement plus de neufs mort et je ne suis pas sûr que le résultat soit concluant.

Publié par Benouali Abdeldjellil 

ALGERIE-MAROC  A QUAND  LA FRATERNITE  RETROUVEE ?

C’est avec un grand intérêt que j’ai suivi  hier  29 janvier 2009 sur la chaine de Télévision marocaine 2M l’émission  « Moubacharaten Ma3akoum »  consacrée à la situation algéro-marocaine.  Je tiens  particulièrement à féliciter cette chaine car elle a toujours pris de belles  initiatives  qui vont de le sens  de la reconstruction de l’amitié et de la fraternité entre ces deux peuples. 

Dans un autre blog   j’avais écris quelques billets  traitant de ce sujet brulant qui me tient tant à cœur et ce pour les raisons que je rappellerai un peu plus bas. Toute mes félicitations  vont également à l’animateur de cette émission qui a su dosé  le choix des intervenants qui, dans l’ensemble ont été corrects dans  leurs interventions à l’exception du député du parti algérien FFS  dont j’ai trouvé  ses propos un peu corrosifs à l’égard du gouvernement Algérien. Corrosifs parce que j’estime que tout  ce qu’il a pu dire, il avait ( et il a encore ) la possibilité de le dire  en Algérie même  à travers des quotidiens acquis à l’idéologie du  parti qu’il représente, ou du haut de la tribune de la chambre basse dont  il fait partie.

Coté  marocain, il y avait le Ministre d’Etat Si Lyazghi  qui a su,  par des mots justes et mesurés  insister   sur la fraternité algéro-marocaine qui devrait étre retrouvée ler plus rapidement possible. Bien évidemment  tous les autres invités  aussi bien,  professeurs,  historiens, et journaliste  ont été à la hauteur de mes attentes puisque tous ont utilisé un langage très correct, fraternel et jamais blessant.

Dans mon blog sus-cité, dans un de mes premiers billets,  écris  le 12 juin 2007, intitulé «  Créer une dynamique de paix »  j’indiquais déjà  avec le langage modeste  d’un citoyen algérien  ce qu’il fallait faire  pour arriver à sceller définitivement  cette fraternité que tout commande  à ce qu’elle se réalise  et le plus tôt  serait le mieux.  Si je me permets de revenir sur  le sujet,  c’est que  je suis constamment  torturé par cette triste situation qui prévaut par cette fermeture absurde des frontières et  dont beaucoup de mes frères algériens et marocains en souffrent   quand ce n’est pas tout les deux  pays  qui en pâtissent.  Cette fraternité de ces deux peuples,  devrait être retrouvée dans les meilleurs délais  et tous ceux qui contribueront  à sa réalisation verront leur acte agréé aussi bien par notre créateur qui nous l’a recommandé que par les citoyens  algériens et marocains  qui en bénéficieront.

Est-il besoin d’énumérer  et de rappeler ici  les raisons qui motivent cette fraternité ?  Au risque de me répéter je me fais le devoir de le faire en espérant que mes propos soient  relayés par d’autres  aussi bien Algériens que Marocains ou peut-être par des médias  qui, sont en charge d’y contribuer par leur pourvoir  exorbitant qui est le leur.

Tout d’abord, je pense qu’il  faut cesser d’être utopiques  que de  rêver ou de croire ( du moins pour notre génération ou celle à venir)  au Grand Maghreb  Arabe à l’image des 27 pays qui ont réussit à  créer  l’Europe  alors que tout commandait  à sa  division eu égard aux régimes politiques,  aux    langues,   aux communautés, et aux  religions qui les différencient.  Inutile de se masturber les méninges, mais  on peut dire en un mot, que  pour l’instant  tout commande à sa non réalisation et que les pays  arabo-musulmans  dont nous faisons partie  se sont mis d’accord hélàs pour ne pas être unis. Les derniers et récents  sommets  arabes nous l’ont  démontré  encore pour une question où le consensus  aurait du être facile à obtenir  puisqu’il s’agissait  de la  Palestine  et du martyre de nos frères Ghazaouis.

Je commencerai par rappeler un fait presque anodin  qui s’est déroulé  en France  c’est-à dire de l’autre coté de notre mer méditerranée. Une loi  appelée loi Guessot  du nom du parlementaire qui l’avait initié interdisant le déni de l’histoire de l’holocauste. Cette loi punit quiconque osera contredire l’histoire du peuple juif  telle qu’elle est écrite par les tenants de cette histoire  et dont je m’interdis  de commenter ici même.  Tous nos parlementaires, qu’ils soient Algériens ,Marocains, tunisiens, ou arabo-musulmans d’une manière général  aurait du s’inspirer de ce fait  et  demander que soit prise une loi qui interdirait  à tous les médias, sans aucune exception, de diffamer  l’Etat Voisin  par des nouvelles tendant à créer ou à perpétuer une situation de belligérance. D’abord  cette loi serait en rapport direct avec notre constitution commune  qu’est l’Islam  qui n’a eu de cesse de recommander la bienséance du voisinage (hosn el Djiouar). Je  tiens à préciser que je parle de diffamation  ou d’appel à la haine  et non pas  d’une information dument vérifiée.  Bien au contraire, toute information qui pourrait contribuer au resserrement des liens fraternels et d’amitiés et de bons voisinages  devait être  encouragée  bien sûr.  Toute contributions prises dans se sens  est à louer   et à  encourager.

D’autre part, puisqu’il y a  des réticences  d’une partie  dans le cause qui nous concerne, la société civile devrait prendre l’initiative  afin de réveiller les consciences et les sentiments  de générosité et de fraternité qui semblent être perdus de vus par ceux-là même qui ont la charge de mener ce pays. Les actions  de toute la société civile aura   contribué au réveil   des liens de fraternité qui n’auraient  jamais dus nous quitter. Par les actions de la société civile, j’entends tout ce qui peut appeler à la fraternisation des peuples et les  actions  n’en manquent pas.

 Par le sport d’abord, en créant  dans toutes les disciplines  des rencontres amicales et  internationales  en prenant soin  de rappeler  aux spectateurs au début de toute rencontre le but recherché dans cette manifestation sportives.  Les disciplines qui mobilisent les masses  n’en manquent pas grâce à Dieu que cela soit  du football,  de la boxe  en passant  par le tennis  ou tout autre sport pouvant drainer  nos jeunes. Les équipes  visiteuses  devraient être reçues en invités de marque  et en apothéose avec tous les égards  et la courtoisie qui caractérisaient si bien la race  arabo-musulmane.

Par la culture aussi, puisque le théâtre,la musique et  la chanson, sont appréciés  de part et d’autres des  frontières.  La aussi, les marques  de courtoisies, de bienséance,  la publicité  et le rappel  de la cause fondamentale  de ces manifestations ou festivals  culturels   devront être rappelés afin que le jeune  public  surtout  s’en imprègne  et les  perpétue. Les chaines de télévision devraient  apporter leur large et efficace  contribution  à cette publicité. La chaine marocaine 2M  le fait déjà en invitant dans certaines de ses émissions  des algériens  à l’image de Abdelkader Chaou ou d’autre encore  souvent invités au Maroc.

Les colloques socioprofessionnels   peuvent  et doivent aussi  contribuer à ce rapprochement des peuples  en organisant  à tout de rôle  des rencontres  où,  échanges et  expériences devraient  être les causes pour souder une fraternisation  qui ne peut être que bénéfiques pour les participants  et pour les  deux peuples. Des historiens  ont  aussi  la charge de rappeler  aux générations actuelles  comment   leurs ancêtres  ont su par leur solidarité fraternelle, et respectives  contribuaient  à libérer leurs pays du joug colonial. Ils peuvent aussi dénoncer avec force   toutes  malversations  commises sciemment ou inconsciemment  dans des livres ou manuels scolaires  afin de souiller l’histoire ou la  pervertir   et de semer les germes de la désunion.

Ces moyens  sont du domaine de la société civile, et elle peut  les réaliser sans attendre  les  feux verts  des gouvernants  qui sont toujours à la traine. Que naissent  de part et d’autre de nos frontières  des associations  non gouvernementales qui auront pour mission d’activer, d’appeler,  de susciter   tels ou tels  fait  sportif, culturel ou socioprofessionnel   dans le respect des réglementations  actuelles.

Quand  à l’économie, même avant l’annonce de cette  crise mondiale dont nous risquons de faire les frais, tout commande  à ce que ces peuples frères et voisins  s’unissent  et travaillent la main dans la main. Les dirigeants  ne devraient négliger aucune piste pour faire fructifier et consolider   ces relations commerciales entre Etats voisins. Sans  attendre la réalisation de l’Union du Maghreb Arabe qui, je le répète n’est pas concrétisable  pour demain,  les dirigeants des pays devraient s’atteler à souder leurs rangs  et à promouvoir toutes initiatives pouvant y contribuer. Nos infrastructures  tant  portuaires que  routières,   nos industries, notre agriculture, nos richesses minières  et énergétiques,   notre savoir d’une manière général   sont  autant d’élément de complémentarité  et devront contribuer  à la richesse de nos pays respectifs et donc au bien être des citoyens.    Quelle aberration,  quelle injustice, quelle insulte  à la raison   que de voir  des chinois  venant œuvrer  en Algérie, alors que  nos frères marocains, en chômage,  sont aussi capables  de les remplacer  pour le bien de leur famille.  Les dirigeants  algériens  ont certainement oublié  les « chinoiseries » que leur a faites  la Chine quand elle a réalisé pour leur  compte  le grand complexe  de céramique  de Guelma  et qui nous a laissé toujours tributaires de la Chine pour  l’importation des tasses  à café.  Notre proverbe bien à nous  ne nous a-t-il pas appris que « ne te pleure que ton œil, et ne te gratte que ton ongle »

Quand on sait que l’Europe  n’est née que par l’idée première  de fraterniser deux peuples allemands et français qui se sont livrés  des guerres  ravageuses  par le passé, nous devrions nous inspirer de ce fait aussi  et penser à nos générations  à venir afin de leur laisser un havre de paix où il ferait bon vivre que dans n’importe quel autre pays du nord de la méditerranée. Nous sommes frères par notre religion, par notre langue, par nos traditions et nos coutumes et  par nos unions charnelles. Alors pourquoi devrions-nous vivre dans la division, voir dans la haine et le mépris.

Alors que cessent  ces divergences absurdes et  laissons aux instances internationales  tels que  l’O.N.U  de régler ce différent du Sahara Occidental qui empoisonne  nos relations voilà  déjà près  de  quarante années. Si la fraternité  avait présidé à nos relations jamais un tel fait n’aurait eu sa place dans notre région  et jamais les grandes puissances qui sont (à mon avis les commanditaires) n’auront pu nous diviser et nous dresser  l’un contre l’autre.  Souvenons-nous que toutes nos divisions  profitent d’abord à nos ennemis communs qui ne sont certainement pas nos frères arabo-musulmans  ou africains.

Cessons  de voir  notre avenir  à travers  notre passé, et engageons-nous résolument   dans la perspective de l’avenir  en ayant confiance  en nos potentialités, tant qu’humaines que matérielles et en notre génie de courage, de  débrouillardise et d’intelligence dont fait preuve notre jeunesse.  Cessons de perpétuer  quelques erreurs politiques commises par des hommes fussent-ils  illustres  en leur temps et gageons  sur notre jeunesse  et sa capacité  de remuer  les océans et d’aplanir  des montagnes  pour leur bien être   et des générations  à venir. Il  n’y  a qu’à voir avec quel courage  ces jeunes  dont l’horizon semble être bouché par la bêtise  de certains dirigeants  bravent la mort dans  des embarcations suicidaires  pour tenter d’aller vivre ailleurs, dans un autre pays où il sera toujours le malvenu, vivre  un autre malheur puisqu’ils ne seront jamais mieux que chez eux  et auprès des leurs.

Alors Messieurs, de grâce  soyons  plus humains, plus logiques,  révisons notre morale  et relisons  nos principes religieux  et œuvrons sans plus tarder    pour le bien de nos enfants  et des générations à venir.

Selon les déclarations faites par le ministre de l'aménagement du territoire, de l'environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani dans une conférence de presse organisée le 17 aout 2009 à l’Hôtel Sofitel d’Alger le gouvernement a dévoilé les lignes directrices par lesquelles l’Algérie entend relancer son Tourisme afin de coller à ses voisins la Tunisie et le Maroc. Propos rapporté par le quotidien d’Oran dans son édition du 18 aout 2009.  

Cette séries de mesures est surtout d’ordre fiscale et est incitative pour le développement de ce secteur. Certes elle aura très certainement des effets mais certainement pas ceux escomptés. En effet et à mon sens je ne pense pas qu’à elle seule, elle soit suffisante pour faire décoller cette activité qui est devenue l’or blanc du 21em siècle et donc recherchée et promue par toutes les nations de ce monde.

Je me réjouis que l’Etat Algérien prenne conscience de ses possibilités dans le domaine du développement du Tourisme et qu’il est en train de développer des moyens considérables pour ce faire entre autres réaliser les voies de communications terrestres et moderniser ceux du Chemin de Fer. Mais est-ce suffisant ? Tous ces efforts n’aboutiront certainement pas si au moins quelques conditions préliminaires ne sont pas satisfaites et qui sont le B.A BA de la clé de la réussite.

D’abord sur le plan sécuritaire. Nous continuons à lire chaque jour sur les quotidiens algériens des activités terroristes qui sont toujours malheureusement présentes dans ce pays. Certes elles sont résiduelles pour reprendre les termes des officiels parlant de ce domaine mais elles sont encore là et même s’il n’en existera qu’une seule, elle suffira pour dissuader le touriste potentiel à venir jouer à la roulette russe. Donc sécurisé les routes et les villes est une première nécessité.

Sur un autre registre très proche, l’insécurité qui règne dans la quasi-totalité des grandes agglomérations n’est pas également faite pour inciter le touriste à venir s’y frotter. Des bandes de malfrats opèrent en plein jours, et en plein centre ville et au regard d’une population médusée incapable de réagir. Des femmes se font enlevées leurs boucles d’oreilles et leurs chainettes sans que personne ne réagisse faisant croire à une impunité quasi officielle. Quand aux vols des portables, c’est devenu quasiment acte de bravoure que de décrocher son téléphone en pleine rue sans risquer de se le faire voler.

Quand ces deux conditions seront réunies il restera encore à résoudre deux autres qui sont d’ordre politique.

La première c’est l’ouverture de sa frontière Ouest avec le Maroc. D’abord beaucoup de familles nombreuses des nationaux émigrés en Europe n’hésiteront plus à venir en Algérie pour se ressourcer auprès des leurs. Ceci est aussi valable pour les nombreux algériens installés au Maroc qui n’hésiteront plus à venir en Algérie puisque la contrainte du transport couteux par avion sera levée. Et puis il y a aussi les européens qui guidés par leur soif de découvertes viendront en Algérie avec leurs véhicules comme ils le font déjà pour le Maroc. Les marocains ne seront pas en reste, car contrairement à ce que pensent certains algériens, le voisin marocain est avide de découvrir l’Algérie du 21em siècle, celle de Bouteflika dont ils gardent une nostalgique fierté pour son pays de naissance.
Cette réouverture de frontière débloquerait pratiquement beaucoup de problèmes que vivent ces deux pays. D’honorables économistes étrangers aux deux pays ont souvent dis que le maintien de cette fermeture de frontière pénalise à elle seule les taux de croissance des deux pays de 3 points environs. Du coup des transporteurs routiers de voyageurs viendront concurrencer les chemins de fers, et ouvriront des lignes Maroc-Algérie-Maroc pour le plus grand bonheur du touriste et le développement des activités commerciales dans les airs de repos.

Ce qui est sûr c’est que l’Algérie de l’après pétrole aura très certainement besoin de ses voisins et il est temps de commencer à préparer les bases de cette période qui n’est pas très loin si l’on se base sur la vie d’une nation.

Pour en rester aux moyens politiques, il ne faut pas oublier de citer l’ouverture du ciel Algérien à la concurrence qui est un Sésame formidable pour le tourisme. Sans cette condition, les pays voisins n’auraient certainement pas enregistré les résultats qu’ils font actuellement. C’est grâce à cette option que des compagnies aériennes low-coste se sont installées et boostent sérieusement le tourisme au Maroc. A elle seules, elles ont enrayé ou du moins atténués pratiquement l’effet de la crise financière sur le secteur du tourisme. En effet, le touriste étranger n’a plus besoin de passer par un tour-operator pour partir. Il choisit lui-même et à moindre coût son vol, opère lui-même sa réservation par internet et se débrouille sur place pour se loger et se nourrir selon ses moyens financiers.
Quand ces conditions seront réunies par l’Etat algérien, et il me semble qu’ils sont inévitables s’il veut atteindre les objectifs qu’il s’assigne dans le domaine du tourisme. il faudrait bien sûr parler également du tempérament des agents du tourisme et les algériens ont beaucoup à apprendre de leurs voisins dans ce domaine. Peut-être qu’ils auront besoin d’être accompagnés dans la formation de leur personnel. Alors et ce n’est qu’à ces conditions que nous pourrons parler du Tourisme en Algérie qui a déjà échoué dans une première tentative dans les années 70 lors de la création de ces premiers complexes touristiques à travers le nord du pays. Cette fois-ci l’erreur ne sera plus permise car elle serait fatale.

Tristesse et décadence

C’est avec tristesse que j’ai lu « le quotidien d’Oran » du 28  2009, rapportant, comme il le fait tous les jours, le compte rendu de la campagne électorale de la Présidentielle qui se déroule en ce moment en Algérie.

Comme je le fais tous les jours, je lis un peu les thèmes développés par tous ces candidats fantoches, ou si vous préférez des candidats « figurants » dans cette campagne présidentielle. Ils jouent tellement bien leur rôle de figurants, qu’on ne peut être qu’écœuré de constater comment ils considèrent ce peuple tous autant qu’ils sont y compris Notre Louisa Hanoune qui jouissait pourtant d’une bonne crédibilité. C’est tout simplement une honte de constater comment ce peuple est traité en un peuple mineur, un peuple de débiles, un peuple qui n’a aucune mémoire , alors qu’il a été l’artisan d’une grande et exemplaire guerre de libération qui avait fait en son temps l’admiration du monde entier.

Personne, aucun d’eux n’ose porter la moindre critique du bilan de Président sortant. Et pourtant il y a matière à dialoguer comme le fait tous les jours l’Algérie profonde entre amis ou dans des discussions de salons. Au contraire , ces figurants sont là à expliquer à ceux qui veulent bien les écouter dans leurs meetings complètement arrangés et admirablement orchestrés par des « chauffeurs de salle » expérimentés et par des fidèles serviteurs du système ( qui ne sont là que pour se servir d’abord) et, toute dignité bue et sans aucune scrupule, faire des propositions, toutes aussi irréalisables qu’insensés, ou poser quelques questions sur tel ou tel problème minime qui n’intéresse en rien le devenir de ce peuple avachi. Je ne voudrais pour exemple qu’en citant par exemple la meilleure d’entre eux, en l’occurrence Louissa Hanoune qui vient dire aux Tlemcéniens qu’il faudrait réhabiliter la mémoire de Messali El Hadj. Que madame LOUISA HANOUNE sache que Feu MESSALI EL HADJ ( Allah Yerhamou) n’a jamais quitté le cœur des Tlemcéniens qui connaissent mieux que quiconque son œuvre et son patriotisme de ce Grand-homme. Alors moi je pose cette question : Mais de qui se moque-t-on ?

D’autres, à cours d’idées, se contentent de perpétuer un langage démagogique dans lequel il tentent d’en rajouter une couche en passant la brosse à ce peuple qui ne croit plus à rien sinon qu’à « El’ Hada » ( partir )

Mais ce qui m’a chagriné le plus, c’est de lire le discours du Bouteflika, président sortant, qui a osé dire et je cite : « qu’il ne connaissait pas qui a été à l’origine du drame qui à secoué la Kabylie durant plusieurs Années ». S’il y avait un comble à l’idiotie, je pense qu’il n’a pas de meilleur exemple pour l’illustrer. Comment un Président de la République avec tout son staff, son gouvernement, ses armées d’agents de renseignement, sa police, sa gendarmerie, son armée, peut-il dire, sans rougir de honte, du haut d’une tribune « qu’il ne savait pas ». Aurait-il distribué des sucettes à tout son auditoire pour leur faire comprendre qu’il les prend pour des bébés ça aurait fait je crois le même effet.

Monsieur Bouteflika serait-il amnésique au point d’avoir oublié tout simplement que juste après sa première élection et dans un meeting organisé à Tizi-Ouzou il avait allumé la mèche de ce drame en criant à son auditoire « que tant qu’il serait président de l’Algérie, il ne reconnaitrait pas la langue Amazigh comme étant une langue officiel de l’Algérie ». A-t-il oublié qu’il a fallu des morts, des blessés, des emprisonnés, des larmes, de la souffrance, des émeutes et beaucoup de dégâts pour qu’enfin il soit contredit dans ses propos irréfléchis et indignes de la part d’un Président d une République aussi vaillante que l’Algérie et devant un communauté aussi courageuse et majeure que celle des Berbères.

« Arfa3 Rassek ya Boua » voilà le nouveau slogan qu’il ne cesse de scander dans tous ses meetings. Se souviens-t-il seulement que ce Peuple avait lever la tête très haute dès lors qu’il a accepté de payer le prix de sa libération du joug colonial. Si Monsieur Bouteflika se rend compte que la tête de son Peuple s’est quelque peu affaissée, c’est tout simplement le triste résultat de toutes les politiques dévastatrices qu’il a subit durant ces cinq dernières décades.

Je regrette que l’Algérie se soit choisie un tel homme pour la gouverner. Vraiment elle méritait beaucoup mieux. Elle avait l’embarras du choix dans un autre panel d’hommes aussi intègres que compétents qui, découragés par l’inertie d’un électorat, ont préférés se faire oublier pour le plus grand malheur de ce pays.

Tout de suite après l’Indépendance, à l’hôpital de Tlemcen, un médecin en examinant des clichés médiocres de radiologie faits par des Bulgares disait « Pauvre Algérie »

Nous n’étions pas contents d’entendre cette déclamation, et pourtant ? Il disait tellement vrai.

En attendant des jours meilleurs, je pourrai livrer à notre président un autre slogan, tout aussi  rapporteur ( aux malhonnètes)  c'est le suivant : "AMMAR JIBEK YA KHOUYA "