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  • Révolté par tout ce qui se déroule de travers dans mon pays, j'ai trouvé ce moyen pour crier ma haine envers tous les décideurs d'une vie difficile et des auteurs des coups tordus.
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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 18:59

C'est en écrivant  un commentaire  comme j'en écris assez souvent sur les colonnes d'el Watan  qu'une fois de plus  je fus nettement bloqué  en voyant  une page  de l'administration  d'el Watan   ressurgir sur mon écran  effaçant tout ce que j'avais écris . Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive. En fait c'est la deuxième fois puisque,  à la première fois  j'ai réagi  en publiant  sur ce même blog  mon billet  Commentera celui qui pourra.

Cette fois-ci, je  commentais un article du journaliste  M.A.O qui  écrivait  le 9.08.2014  ceci?.

Pourquoi le Maroc s’acharne contre l’Algérie

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Un haut fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères explique comment et pourquoi le Maroc s’acharne contre l’Algérie. En se basant sur le dernier «coup fourré» du ministre marocain des Affaires étrangères, Salah Eddine Mezouar, qui a imputé à l’Algérie tous les maux dont souffrent ses compatriotes, ce haut cadre de la diplomatie algérienne apporte une cinglante réponse aux assertions et allégations mensongères produites par le makhzen et véhiculées par des médias «aux ordres».

Ce haut fonctionnaire algérien assène ainsi un véritable «cours de diplomatie» au MAE marocain, qui a donné libre cours à ses «errements frénétiques» lors d’un récent passage sur le plateau d’une télévision étrangère. En lui rappelant des vérités historiques relatives aux relations entre les deux pays, ce haut fonctionnaire au MAE souligne le fait que l’Algérie a sans cesse déclaré et prouvé sa disponibilité à relancer et à développer les liens de coopération au service des relations de fraternité et de bon voisinage avec le Maroc, auxquelles elle est attachée.

Preuve en est la dernière réaction du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui, malgré la virulence des propos de M. Mezouar, réaffirmait le souci de l’Algérie d’établir des relations «normales» avec le Maroc. Pour «rafraîchir» la mémoire du chef de la diplomatie marocaine atteint d’«amnésie», il rappelle de nombreux faits historiques qui ne donnent pas à l’Algérie le statut d’agresseur, contrairement à ce que le MAE marocain veut faire croire.

Pour étayer ses propos, ce haut cadre algérien évoque la «guerre des sables» de 1963 où l’Algérie, qui venait de recouvrer son indépendance, a dû repousser les assauts expansionnistes de l’armée marocaine. Il lui a également rappelé dans quelles conditions l’Algérie a opté, en 1995, pour la fermeture de sa frontière avec le Maroc, soulignant ainsi l’accusation de l’Algérie d’être derrière l’attentat qui a ciblé, en août 1994, un hôtel à Marrakech alors qu’elle faisait face, seule, à des actes terroristes d’une extrême sauvagerie.

Chasse aux Algériens

Une accusation suivie d’une véritable chasse aux Algériens qui s’est traduite, dans un premier temps, par l’instauration de visas pour ceux désirant se rendre au royaume et qui a abouti à la dépossession de dizaines d’Algériens de leurs biens immobiliers avant d’en être expulsés manu militari sans ménagement.

Autre fait souligné : le refus du Maroc de recevoir, en 2005, une délégation conduite par l’ancien chef de gouvernement algérien, Ahmed Ouyahia, lequel œuvrait à la normalisation des relations avec le Maroc. Ce haut fonctionnaire, qui semble bien maîtriser le dossier marocain, ne manque pas de relever l’appel, maintes fois réitéré par l’Algérie, à «l’arrêt de la campagne de dénigrement contre l’Algérie, à une coopération efficiente et de bonne foi pour stopper les flux massifs de drogues et se résoudre, une fois pour toutes, à accepter sa position de principe par rapport à la question du Sahara occidental qui relève de la responsabilité des Nations unies».

Pour ce haut responsable algérien, «il est vain de mettre la question du Sahara occidental au cœur de la relation bilatérale» comme se plaît à le faire Mezouar, car «la position algérienne, qui rejoint celle de la communauté internationale, est inflexible». Il souligne dans ce sillage l’existence d’une doctrine onusienne de décolonisation.

«La stratégie de la tension»

«Il est malheureux de constater que les relations bilatérales algéro-marocaines et la construction maghrébine ont fait les frais de la stratégie de la tension et de la politique de rupture que nos voisins marocains entretiennent savamment et cultivent avec une rare constance pour tenir en otage la destinée des peuples maghrébins avec le vain espoir de voir l’Algérie renier sa position principale  sur la question du Sahara occidental qui est conforme, je le précise, à la stricte  légalité internationale», ajoute ce haut fonctionnaire, qui explique cet acharnement marocain contre l’Algérie par «cette peur panique du Maroc à l’approche de rendez-vous cruciaux, en octobre prochain et en avril 2015, où l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, devra faire son rapport au Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental».

«C’est cette perspective douloureuse qui  explique, selon le même responsable, la rage et le désarroi de Mezouar, qui en est réduit aux gesticulations paniquées et aux réactions hystériques visant à rendre l’Algérie responsable de l’impasse que connaît le processus de règlement de ce conflit.» Une panique qui pousse le makhzen à intensifier ses attaques médiatiques en excellant dans l’art de la duperie, de la manipulation et de la désinformation, devenues sa spécialité en l’absence de faits réels.

M. A. O.

Je livrai  alors mon  commentaire  dans lequel je disais.

Il est curieux que ce haut responsable  du ministère des  Affaires Etrangères  ne puisse pas  divulguer son nom . Est-il si divin que cela ?  Et quel mal y a t-il  à faire connaitre son nom aux lecteurs quand on assène  des vérités.? A moins  que celles-ci  n'en soient pas. C'est des choses qui arrivent dans le journalisme.

Je continuais en disant ceci:

Sans vouloir rentrer dans les  querelles de masseuses de bains ( tayabates)  il y a une vérité qu'il me plairait  de dévoiler aux Algériens  C'est celle que l'auteur  du billet appelle  la guerre des sable de 1963. De ce triste événement  j'ai toujours cru à la théorie  développée par le sinistre  AHMED  BEN BELLA.  Je  le vois encore  au Forum  du Gouvernement où il a tenu un discours  haineux à l'égard du Maroc.  "Hagrouna "  disait-'il,  "Ils se sont goinfrés de bestila  et se sont  permis d'attaquer  cette jeune république" .  Bien  sûr  que j'ai cru à cette version des faits  et à cette époque, comme la majorité des Algériens, jaloux de notre si jeune indépendance  j'en voulais  moi aussi à Feu  Hassan II   d'avoir commis  cette erreur monumentale.  Avec des amis, nous étions à deux doigts de monter  dans les camions en  direction de  Tinfouf  via  Bechar pour défendre  notre jeune nation  injustement  attaquée.  OUI  j'ai résonné comme tous les Algériens,  et nous étions   jaloux  de notre indépendance  chèrement  payées au colonialisme.

Ce fait historique m'était  resté à travers la gorge  pour la bonne et simple question que HASSAN II  (Allah Yerhamou) ne pouvais commettre une telle bévue monumentale d'autant plus qu'il a toujours fait preuve d'intelligence  et de clairvoyance  dans la gestion des faits se rapportant  à l'Algérie . Et ils n'en manquaient  certainement  pas  à cette époque.    Je n'arrêtais pas de chercher  la vrai réponse à ma question.

Au Maroc, j'ai eu, à  plusieurs reprises, l'occasion de discuter avec des marocains  et de soulever  cette  douloureuse  histoire de la guerre des Sables.  Tous mes interlocuteurs m'ont donné à peu près la même réponse.  Le Maroc  ( ou le Roi )  n'avait fait que répondre aux intimidations des Algériens  provoquées un peu plus au nord  dans la région de  Figuig.  Là  aussi  je ne me suis pas satisfait  de cette   réponse  car bien sûr  les marocains ne pouvaient pas me  dire autrement .

La réponse je l'ai trouvée  dans le livre écrit par  Feu  FERHAT ABBAS  (Allah yerhamou)  dans son livre  l'INDEPENDANCE CONFISQUEE qui a été un moment donné mon livre de chevet car il m'explique si bien les causes  du mal qui ronge  encore notre pays.

Il écrivait  page  197  ceci: 

Son exécrable politique ne s'arrêta  pas là.  Pour éteindre l'incendie de la Kabylie, ( il parlait  du maquis  crée  par le FFS  de Aït-Ahmed  sous le commandement de feu  le colonel  Mohand Ould el Hadj).  Ben Bella  n'avait rien trouvé de mieux  que d'allumer  un autre incendie  à la frontière  marocaine . (Il parlaitbien sûr  de  cette guerre des Sables)  Est-ce  les centralistes, les U.D.M.A. ou les Oulémas qui lui ont suggéré cette diversion criminelle.

Je connais assez bien la valeur morale de  Ferhat  Abbas  et je ne peux que m'incliner  devant cette probité  morale, politique  et intellectuelle de ce monsieur. Puisse  Dieu l'ait en sa miséricorde et l'agrée en son paradie. On ne peut le  taxer de connivence avec  feu Hassan II  et encore moins de complicité  et donc on ne peut que se fier à son écrit qui reste pour moi une preuve historique  de l'origine  de cette guerre des Sables.

C'est une  vérité qu'il faut dire aux Algériens.  Car c'est depuis cette date que la haine entre  les marocains et les algériens  a fait sont lit. Elle l'a bien sûr  conforté  depuis  par toutes  les accusations mensongères  et haineuses  distillées par une presse Algérienne  acquise à la thèse gouvernementale par des pressions économiques qu'il serait fastidieux  de développer ici même puisque là  n'est pas le sujet.

Sur cette question  très importante puisqu'il s'agit d'une guerre fratricide  entre deux pays arabes et musulmans , je suis certains qu'il existent  beaucoup d'Algériens qui connaissent bien les dessous  des cartes  de beaucoup de sujets graves. Ils ont la responsabilité et le devoir  de dire  ce qu'ils savent  sur tous les sujets  traitant de cette question car il y va de l'amitié entre les peuples  et que celle-ci particulièrement  est  sérieusement  ébranlée pour ne pas dire  détruite.  C'est un témoignage  et Dieu  leur recommande de ne pas le taire. C'est un  devoir de musulman.

C'était  le commentaire que je voulais déposer  comme j'en ai l'habitude de le faire  sur ce quotidien.  On aurait pu  le recevoir  mais ne pas le publier  comme le fait  également souvent le modérateur qui parfois outrepasse ses prérogatives. Mais là,  NON?  Cette page qui a surgit devant moi  comme un gendarme planqué derrière l'écran  de mon ordinateur  est venue me rappeler  que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire en politique  et qu'il fallait  suivre la ligne directrice du journal  si l'on veut voir son commentaire publier  et surtout ne pas s'en écarter.

Tant que l'Algérie  pratique  cette censure abominable sur ces citoyens, tant que la démocratie  et  la libre  expression ne nous sont  pas autorisées, il est difficile  aussi bien au Pouvoir qu'à tous  ses rouages  y compris  sa presse,  de prôner vers l'Etranger un tout autre langage qui dit le contraire. 

La  démocratie  est un  droit élémentaire   pour le citoyen  et nous ne cesserons  jamais  de la  réclamer.

 

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 18:46

C'est parce que  cette question  est très importante  pour l'avenir de mon pays  que j'ai tenu à contribuer par mon blog , a diffuser  cette lettre adressée par Monsieur  HOCINE MALTI au Président de la République Algérienne.

 

 

“ALGERIENS, INDIGNEZ-VOUS … !” Lettre ouverte au président Bouteflika

Par Le Matin | 28/05/2014 20:37:00 |

Hocine Malti, ancien responsable de la société publique pétrolière algérienne Sonatrach, publie une lettre ouverte au président Bouteflika. Il appelle le président à reconsidérer l'exploitation des réserves de gaz de schiste et demande aux Algériens de s'insurger contre cette décision, lourde de conséquences.

 

Monsieur le Président de la République.

Vous venez d’autoriser l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste sur le territoire de notre pays à tous, l’Algérie. Nous avez-vous consultés, nous les citoyens, avant de prendre une décision aussi grave ? Avez-vous, ne serait-ce que pour la forme, consulté la représentation nationale ? Sachant à quel point vous et le régime dont vous êtes la façade avez travesti les règles de la démocratie dans notre pays, vous auriez probablement obtenu l’accord quasi-unanime de ceux qui sont censés nous représenter. Cela nous aurait cependant permis de repérer les quelques courageux qui auraient osé vous dire, non. Savez-vous ce qu’est le gaz de schiste, Monsieur le Président ? Savez-vous comment l’on procède pour extraire ce gaz de la roche qui le contient ? Savez-vous quels sont les dangers encourus lors de l’extraction ? Savez-vous de quelles réserves l’Algérie dispose ? Savez-vous quelles seront les retombées financières sur le pays, une fois l’exploitation entamée ? Savez-vous quelles décisions ont été prises en la matière par d’autres pays, censés disposer de réserves importantes de cette ressource ?

Les dangers de la fracturation

Vous souvenez-vous, Monsieur le Président, de l’ardoise que vous transportiez dans votre cartable d’écolier ? Imaginez plusieurs ardoises collées les unes aux autres jusqu’à constituer une couche épaisse de quelques dizaines de mètres située à deux ou trois mille mètres sous terre. La roche ainsi constituée s’appelle schiste. (D’autres roches identiques à l’ardoise de par leur consistance et leur dureté s’appellent également schiste. Ce sont celles-ci surtout qui sont présentes au Sahara, mais j’ai choisi l’ardoise car elle plus parlante pour le commun des mortels.) A l’intérieur de cette roche se trouvent des milliards de micropores, voire de nanopores qui contiennent du gaz : c’est le gaz de schiste. Vous est-il arrivé, Monsieur le Président, de faire tomber votre ardoise sur le chemin de l’école ? Pouviez-vous dire, à l’avance, si elle allait se briser en deux, trois ou plusieurs morceaux ? Et quelles seraient la taille et la forme de ces morceaux ? Bien évidemment, non. Afin de produire le gaz contenu dans cette roche très peu poreuse, on doit le libérer en provoquant par des techniques particulières un phénomène identique, on doit faire éclater la roche ; en jargon du métier on dit que l’on doit procéder à la fracturation du schiste. Tout comme dans l’exemple de l’ardoise qui se brise, on est dans l’incapacité de dire quel en sera le résultat, mais aussi et surtout, on ne pourra prédire jusqu’à quelle profondeur s’étendra la fracturation. L’opération est d’autant plus incontrôlable qu’elle se déroule dans les entrailles de la terre. On ne sait donc pas si seule la couche de schiste a été fracturée, tout comme on ne sait pas si, ce faisant, les fissures que l’on a créées ne sont pas devenues autant de canaux de communication vers d’autres couches plus poreuses situées au-dessus ou au-dessous de la couche porteuse. C’est malheureusement ce qui arrive dans la très grande majorité des cas car, sachez Monsieur le Président, que pour extraire le gaz de schiste, on doit pénétrer cette couche par un forage dit horizontal et procéder de proche en proche au plus grand nombre possible de fracturations qui peuvent alors atteindre d’autres niveaux. La fracturation en elle-même se fait par injection à très haute pression d’eau à laquelle on a additionné du sable et des composants chimiques extrêmement nocifs pour la santé des hommes et des animaux, mais aussi pour la végétation ; en effet, certains sont radioactifs, tandis que d’autres sont cancérigènes.

Gaspillage et pollution d’eau

Les quantités d’eau utilisées sont de l’ordre de quelques dizaines de milliers de mètres cubes par forage, ce qui est une quantité énorme, vu la rareté de cette denrée précieuse dans les zones arides sahariennes. De retour à la surface après usage, ce mélange eau-produits chimiques est généralement jeté dans la nature. Comme vous le voyez, Monsieur le Président, on a là un énorme gaspillage d’eau, qui s’infiltrera dans le sol, entrainant sa pollution avec elle et laissant derrière elle d’immenses décharges de produits chimiques. Je dois donc vous dire, Monsieur le Président, que si vous maintenez votre décision, l’Histoire retiendra que vous aurez semé la mort pour plusieurs décennies dans toutes les zones sur lesquelles auront travaillé les compagnies que votre gouvernement aura agrées ; et que vous aurez traité votre peuple de la même manière que l’a traité la puissance colonisatrice dans les années 1960, en procédant à des essais nucléaires au Sahara. Et ce n’est pas tout. L’eau polluée par les composants chimiques qu’elle contient, injectée sous très haute pression, pénètrera à travers les fractures qu’elle aura créées dans d’autres couches plus perméables et plus poreuses puis migrera probablement vers les trois grandes zones aquifères présentes dans le sous-sol saharien, dont la couche albienne notamment qui contient – je ne sais si vous le savez – des milliers de milliards de mètres cubes d’eau accumulés durant des siècles. C’est cela le plus grand risque que votre décision fait courir à la plus importante richesse que recèle le Sahara.

Dans les poches des compagnies étrangères

L’Histoire a déjà enregistré que vous et le système que vous représentez avez privé la génération actuelle d’Algériens du bien-être que leur aurait procuré la manne pétrolière du pays en bradant ses ressources en hydrocarbures[1] afin de satisfaire les appétits des majors pétroliers, américains notamment, dans le but affiché de vous acheter des alliances, mais aussi celui de gonfler les comptes en banque de vos proches et des mafieux qui vous entourent. De même, qu’elle retiendra que, pour les mêmes raisons vous aurez également privé les générations futures de l’eau, source de la vie. Comment peut-on qualifier cela, Monsieur le Président ? Non-assistance à personne en danger ? Crime contre l’Humanité ? Je vous laisse le choix du qualificatif. Ce n’est pas parce que vous avez donné comme instruction, lors du conseil des ministres du 21 mai 2014 qui a entériné la décision «de veiller à ce que la prospection, et plus tard l’exploitation des hydrocarbures schisteux soient menés en permanence avec le souci de préserver les ressources hydriques et de protéger l’environnement» que vous vous serez délié de toute responsabilité en la matière. Car, plus que la corruption que vous et vos maîtres de l’ombre[2] avez instaurée comme méthode de gouvernance, plus que la maltraitance et le mépris avec lesquels vous avez traité votre peuple durant les quinze années de votre règne – et plus sachant que vous venez d’entamer un quatrième mandat – poussant notamment la jeunesse de ce pays vers l’exil, y compris sur une embarcation de fortune avec la mort au bout du voyage, c’est un crime autrement plus grave que vous allez commettre, Monsieur le Président. J’espère que vous êtes conscient que l’Histoire retiendra que ce crime vous est imputable à vous et à vous seul, car eux, vos maîtres de l’ombre, s’en laveront les mains bien sûr. D’autant plus que vous n’ignorez pas que les guerres du futur seront des guerres pour l’eau ; mais cela vous n’en avez cure visiblement, car ce ne seront pas vos guerres, ni même celles de votre descendance, car vous n’en avez pas. Au lieu de préserver ce bien précieux pour l’Humanité toute entière et pour des millions d’Algériens qui ne sont pas encore nés, vous nous dites : «Après moi le déluge !»

Stocks surestimés

Monsieur le Président,

Je suppose que l’on vous a dit que l’Algérie était classée en troisième position dans le monde pour ce qui est des réserves de gaz de schiste. Sachez que les chiffres qui vous ont été avancés émanent apparemment de rapports établis par le Secrétariat à l’Energie américain, dans lesquels il est bien spécifié qu’il s’agit là de réserves non prouvées, qu’elles seraient de l’ordre de 19 800 milliards de mètres cubes et qu’elles seraient situées en majorité au sud-est du Sahara dans une zone de 120 000 kms² environ. Aucune étude sérieuse, ni aucun travail de recherche sur le terrain ne sont venus, à ce jour, confirmer la véracité de ces chiffres. La lecture de ces rapports, qui utilisent tous des verbes déclinés au conditionnel, montre d’ailleurs bien que ce ne sont là que des estimations grossières, basées sur une superficie calculée très approximativement – je dirais même outrageusement gonflée – tout comme le sont les autres éléments (épaisseurs des couches, porosité, etc.), qui entrent en jeu dans les calculs. On ne peut par conséquent pas bâtir une politique d’exploitation, et encore moins prendre des engagements commerciaux sur la base de chiffres de réserves qui sont loin d’être prouvées, comme l’ont si bien souligné les auteurs des rapports en question. Ce qui est par contre toujours constaté dans le domaine du calcul des réserves en hydrocarbures, c’est que l’on aboutit généralement à des réserves prouvées 2,3 ou 4 fois inférieures, si ce n’est plus, à celles des réserves initialement estimées. Le fait que nous soient répétés sur tous les tons, tant par les responsables de Sonatrach, que par des membres de votre gouvernement, ou par certains médias algériens, des chiffres mirobolants de réserves qui flattent l’égo des Algériens, n’en fait pas pour autant des vérités.

Le schiste, même les Chinois n’en veulent pas

Saviez-vous, Monsieur le Président, que la Chine, que les mêmes milieux pétroliers américains classent en première position dans le monde pour ce qui est des réserves non prouvées de gaz de schiste, qu’ils estiment être de 32 000 milliards de mètres cubes, vient de signer un méga contrat de livraison de gaz naturel avec la Russie, qui lui livrera à compter de 2018 et pendant 30 ans des quantités qui iront crescendo jusqu’à atteindre 38 milliards de mètres cubes par an ? Pourriez-vous m’expliquer, Monsieur le Président, pourquoi les Chinois s’engageraient à ce point avec les Russes alors qu’ils disposeraient de réserves de gaz de schiste équivalentes à 1000 années d’importation depuis la Russie ? Visiblement les Chinois sont moins enthousiastes que les Américains sur l’estimation des réserves que recèlerait leur pays, mais surtout refusent de s’engager dans l’exploitation d’une ressource qui, dans les limites des connaissances actuelles, est dangereuse pour l’homme et son environnement, quitte à payer une énorme facture aux Russes. Pourriez-vous me dire aussi, Monsieur le Président, pourquoi la France, qui posséderait elle aussi des réserves importantes de gaz de schiste, a adopté un moratoire qui en interdit l’exploitation sur le sol français, tant que la technologie n’aura pas suffisamment évolué et permettra de protéger le peuple français contre un désastre écologique ? Quitte à continuer à payer dans ce cas-là aussi d’importantes factures à la Russie et à l’Algérie. Face à une telle interdiction, le groupe Total se dit alors : «Si on ne peut pas le faire chez nous, pourquoi n’utiliserions-nous pas comme laboratoire des pays moins regardants en la matière, tels que l’Algérie ?» et décida donc de venir polluer notre Sahara et semer la mort dans notre pays. Puis, au passage, Total testera de nouvelles techniques, moins polluantes, moins mortelles, qu’il utilisera en France lorsqu’il les aura mises au point et qu’il nous vendra très cher ce jour-là. Total n’est pas le seul groupe pétrolier à vouloir se lancer dans l’aventure du gaz de schiste en dehors des frontières de son pays. Les majors anglo-saxons en font de même.

Catastrophe environnementale

Alors de grâce, Monsieur le Président, évitez à ce pauvre peuple algérien une nouvelle catastrophe. Ne trouvez-vous pas qu’il a suffisamment souffert après avoir subi 132 années de colonialisme, après avoir payé un lourd tribu de quelques centaines de milliers de morts durant les 7 années et demie de la guerre de libération, après que 200 000 de ses enfants aient laissé leurs vies lors d’une guerre civile qui ne dit pas son nom, après que votre régime ait décidé d’innocenter les auteurs de tous bords des atrocités commises durant cette période, puis enfin après que la Cosa Nostra qui constitue l’ossature de votre pouvoir ait dépouillé, avec votre bénédiction, ce pauvre peuple d’une richesse que la Nature a attribué à toute la nation algérienne et pas uniquement à la caste que vous et vos maîtres de l’ombre avez constituée autour de vous ? Le gaz de schiste présent dans notre pays n’est pas votre propriété privée, vous ne pouvez donc pas en disposer et l’utiliser comme bon vous semble, comme vous le faites, Monsieur le Président.

Venons-en maintenant à l’aspect économique de la question. Aux Etats-Unis, pays pionnier en ce domaine, nombre de compagnies ont démarré voici plusieurs années une telle activité.Pour des raisons purement économiques bien entendu, puisqu’il n’y a - nous le savons tous - qu’un seul dieu qu’elles adorent, un dieu qui s’appelle Dollar. Or, les dollars n’étaient pas au rendez-vous, en tout cas pas autant qu’elles l’auraient souhaité. Pour une raison bien simple : les découvertes qu’elles avaient faites ne constituaient pas des gisements au sens où on l’entend habituellement ; ce ne sont que des poches de gaz qui recèlent des quantités qui ne justifient pas les énormes investissements qu’elles ont consentis pour les exploiter. Ceci est, sachez-le Monsieur le Président, un phénomène normal et connu en la matière, car la technique utilisée à ce jour ne permet de fracturer qu’une zone limitée et de ne drainer donc qu’un volume relativement restreint de gaz. Si l’on veut produire plus, il faudrait forer un nombre beaucoup plus grand de puits horizontaux, donc plus compliqués et plus chers, ce qui rendrait l’opération non rentable. Tant et si bien que nombreuses sont celles parmi ces compagnies, qui avaient sollicité des crédits bancaires pour lancer leurs opérations, qui aujourd’hui éprouvent de grosses difficultés à honorer leurs engagements de remboursement. Certaines ont dû tout simplement mettre la clé sous le paillasson, cesser toute exploitation de gaz de schiste. Certains experts disent même que cette histoire de gaz de schiste n’est, dans l’état actuel des connaissances, qu’une opération purement spéculative, une bulle qui finira par éclater un jour. Pourquoi, me diriez-vous alors, voudraient-elles démarrer en Algérie, une activité similaire à celle qui n’avait pas fonctionné comme elles l’auraient voulu chez elles ? Elles pensent probablement, que la configuration géologique du Sahara, la nature des roches qu’on y rencontre et la sédimentation qu’elles ont subie durant plusieurs millénaires rendent les gisements plus prolifiques qu’ils ne le sont dans les Montagnes Rocheuses du Colorado ou dans les plaines de l’Oklahoma. Elles sont surtout convaincues que la règlementation algérienne en matière d’écologie et d’environnement – dans la mesure où il en existe une - est moins contraignante qu’elle ne l’est aux Etats-Unis, ce qui rendrait rentable l’exploitation. Et puis, elles savent, qu’en tout état de cause, un gros paquet de dollars versés au compte du «parrain» du secteur, intronisé par votre régime, permettra de régler la question. Enfin, la dernière raison qui pousserait ces entreprises à venir exploiter notre gaz de schiste est celle déjà évoquée plus haut, à savoir que l’Algérie constituerait pour elles un laboratoire d’essais.

Quoiqu’il en soit, sachez Monsieur le Président, que les techniques que l’on utilise jusqu’à ce jour pour extraire le gaz de schiste en font une activité dévoreuse de capitaux. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que des milliards de dollars se mettent à pleuvoir sur les caisses du Trésor algérien, comme on vous l’a fait peut-être miroiter. On n’est pas aujourd’hui, comme on l’était en 1956, à la veille de la découverte d’un nouvel Eldorado au Sahara.

Priorité à la lutte anticorruption

Aussi, vous dirais-je que si ce qui motive votre décision c’est - comme je le suppose - le fait que l’Algérie va se trouver très bientôt dans l’impossibilité d’honorer ses engagements en matière de livraison de gaz naturel au marché intérieur et à l’exportation, la parade est pourtant simple. Engagez, tout d’abord, Monsieur le Président, une lutte impitoyable contre la corruption dans le secteur pétrolier, dans celui de la construction des autoroutes ou celui des caisses agricoles et vous économiserez immédiatement et au minimum, une bonne dizaine de milliards de dollars par an, qui viendront compenser les pertes qui résulteraient d’une éventuelle non livraison de gaz à certains clients. Demandez l’avis de Chakib Khelil, de Amar Ghoul, de Amar Saâdani et celui de votre frère Saïd sur la question, ils vous éclaireront certainement plus que je ne peux le faire Entreprenez également et dans les plus brefs délais une étude sérieuse du modèle énergétique que devrait adopter l’Algérie. Vous constaterez que l’on y produit des quantités de pétrole et de gaz qui ne sont nullement en adéquation avec les besoins financiers réels du pays, qu’une énorme gabegie règne dans ce secteur, que les recettes engrangées par les ventes d’hydrocarbures ne sont qu’un grand cache-misère qui donne l’impression que les Algériens vivent dans l’opulence, si l’on se réfère à la quantité et à la variété des produits que l’on trouve sur le marché. L’essentiel et le superflu, mais le tout entièrement manufacturé ailleurs. Vous parlez de plans quinquennaux ? Faites alors en sorte que par une série de mesures que vous adopterez dans le cadre de ces plans, une partie au moins de ces marchandises soit produite dans le pays. Et puis posez-vous la question, Monsieur le Président : l’Algérie est-elle condamnée à demeurer ad vitam aeternam un simple fournisseur d’énergie ? Et même si la réponse à cette question était « Oui », ce dont je doute personnellement, n’existe-t-il pas dans le pays d’autres sources d’énergie que les hydrocarbures, qu’ils soient conventionnels ou non ? Quid par exemple de l’énergie solaire dans un pays dont les 4/5 de la superficie sont inondés de soleil pratiquement 365 jours par an ?

A tous les Algériens : arrêtez la minuterie de cette bombe à retardement !

C’est maintenant à vous, mes compatriotes que je m’adresse. C’est pour faire savoir à toutes les Algériennes et à tous les Algériens quel sera le triste sort que réserve le régime en place aux générations futures, que j’ai interpellé d’une manière aussi violente, dira-t-on peut-être, le Président de la République. C’est animé d’une grande révolte et avec une énorme tristesse sur le cœur que j’ai écrit ces lignes. Encore que je n’ai pas décrit tous les dangers qui guettent notre pays et notre peuple. D’autres que moi se sont exprimés sur la question ces derniers temps ; il suffit simplement de lire ce qui a été publié sur le sujet par la presse algérienne dans le courant de la semaine écoulée pour se rendre compte que je n’ai nullement exagéré la description de la bombe à retardement que le gouvernement vient de planter au cœur du système hydrique de notre pays. Comme toute bombe à retardement, ce n’est pas dans l’immédiat qu’elle explosera ; c’est sur la durée que se feront sentir ses effets. Celle-ci est particulièrement traîtresse et pernicieuse ; c’est petit à petit et par petites doses presque imperceptibles qu’elle distillera son poison. Mais une fois qu’elle aura entamé son processus de destruction, plus rien ni personne ne l’arrêtera. Ce sera l’apocalypse, mais ce sera trop tard. C’est pourquoi je dis à tous les Algériens que c’est maintenant qu’il faut agir, c’est aujourd’hui qu’il faut empêcher qu’un tel crime soit commis contre notre descendance, contre nos enfants, contre nos petits-enfants et contre ceux qui arriveront plus tard. Je sais que les termes que j’ai utilisés sont très durs et je sais que je prends des risques en dénonçant de cette manière l’infamie que le régime s’apprête à accomplir en notre nom à tous. Je sais que l’on va m’accuser de tous les maux et de tous les vices de la terre. On les inventera s’il le faut. Je n’irai pas jusqu’à dire comme Amar Saâdani que s’il devait m’arriver quelque chose, c’est Tewfik ou quelqu’un d’autre qui en sera responsable. Je ne pouvais cependant pas me taire, car je sais quelles seront, sur le long terme, les conséquences de la décision prise lors de la dernière séance du conseil des ministres. C’est pourquoi je dis aux Algériens, à tous les Algériens, indignez-vous. Faites des pétitions, faites des manifestations, faites en sorte que le Président de la République renonce à cette fausse bonne idée d’accorder son feu vert à l’exploitation du gaz de schiste. Agissez de telle manière qu’il fasse ce qu’il a été poussé à faire en 2006 quand sous la pression à laquelle il a été soumis de toutes parts, il a été amené à renoncer à mettre en vigueur la loi scélérate sur les hydrocarbures de Chakib Khelil et ce malgré le soutien de la première puissance mondiale. Je suis pour ma part fier d’avoir alors participé par certains de mes écrits, pour une part aussi minime soit-elle, à la victoire qui a permis au peuple algérien de préserver ses richesses en hydrocarbures de la prédation par les multinationales pétrolières à laquelle les avait condamnées cette loi.

Alors je vous dis, Algériennes, Algériens, unissez-vous, obligez le pouvoir en place à renoncer à ce suicide collectif qu’il cherche à nous imposer. Indignez-vous ! Indignez-vous ! Indignez-vous !

Par Hocine Malti, 27 mai 2014

[1] Voir «Sonatrach, 50 ans après», par Hocine Malti, in mon blog sur Mediapart, in Algeria Watch, 22 décembre 2013, in El Watan, 23 décembre 2013 et autres.

[2] Il s’agit, vous m’avez compris, des généraux janviéristes qui vous ont installé à la tête de l’Etat.

 

 

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 17:32

Comme tous les jours,  je lis  el Watan  derrière mon écran  de P.C  et, à ma façon  je me défoule en rejetant  toutes les couleuvres que veut nous faire avaler  notre sympathique  Presse Algérienne.  Bien sûr, quand ma consicience me le dicte, j’apporte des commentaires. Certains sont publiés  d’autres  ne le sont pas  puisque qu’ils  dérogent à  la ligne de l’éditorialiste.

Ce jour 27 mars,  je  réagissais à un article  traitant d’une intervention de la séparatiste  Aminatou Haïdar  reçue  soi-disant par le congrès Américain.  Donc j’écrivais  mon commentaire et je disais ceci :

Je n’arrête pas de me poser la question de savoir pourquoi la presse algérienne dans sa globalité  et tous les officiels  algériens  sont  contre le Maroc,   et soutiennent  toutes les activités des séparatistes du POLISARIO  qu’ils amplifient au maximum.  Jamais  au grand jamais  je n’ai rencontré un article  qui prend la défense du Maroc dans l’affaire du Sahara.  Pourquoi cet acharnement.   Je n’arrive pas à trouver de réponse plausible   si ce n’est celle-ci : 

C’est une question de Jalousie tout simplement. Ces officiels, et cette presse  qui est à leur ordre  sont jaloux  du travail fait par un jeune  Roi qui fait des prouesses  dans un Maroc  complètement  remodelé  et il réussit  très bien malgré les faibles moyens dont il dispose. Mieux encore,   il jouit  d’une très grande sympathie de la part  de son peuple  qui reconnait en leur  Roi,  celui qui  est en train de transformer le pays  leur donnant ainsi  les moyens  de vivre  une vie meilleure que celle que vivent d’autres peuples.  Voilà : c’est ce qui motive à mes yeux  cette jalousie fratricide.

Je disais encore que, pour ce comportement  néfaste à la nation arabe en général,  la Sagesse Divine  a eu à trancher  envers l’ex-président  Houari Boumédiène  qui  loin  de se rappeler le bien  reçu du Roi  du Maroc  et des Marocains  d’une manière générale durant toute la guerre de la Libération , il n’a pas hésité  à refoulé  à la frontière  Algéro-Marocaine  des milliers  de marocains qui résidaient  paisiblement  depuis quelques générations en Algérie.  Et ,  comble de l’horreur, cette déportation  c’est faite  un jour de l’Aïd el Kébir  et les exécutants n’ont eu aucune scrupule à séparer des couples  algéro-marocain.  Je vous laisse le soin  d’imaginer la douleur  de tout ce monde là, y compris celle des enfants issus  de ces couples mixtes.  Je ne voudrais pas m’attarder  sur le comment  ça c’est fait car  c’est tout simplement  l’horreur dans toute son expression.

A cette époque je me trouvai  à l’Etranger  et Dieu m’a épargné de voir ces horreurs.  Mais tout récemment  j’ai vu un reportage sur une Télé marocaine, relatant ce fait. Je suis resté  glacé  sur place par la honte que nous a fait subir ce bon « musulman » de Boumédiène.

Comme il n’était pas à une horreur près  il a fait kidnapper  des sahraouis  pour les faire parquer dans les camps de la honte  de Tindouf  uniquement  pour  servir d’otage à une politique séparatiste.  Des souffrances  il y en a eu. Des vieux, des enfants,  des femmes,  ont tellement souffert  et souffrent encore  dans ces camps de la honte   qui servent  d’alibi à une politique  agressive envers le Maroc.  Cela fait près de quarante années que  ça dure  et les pauvres sahraouis ne sont pas prêts  de voir la fin de leur calvaire.  Pour  tout cela  BOUMEDIENNE , alors qu’il était à la fleur de l’âge (46 ans)   a payé  d’une mort  foudroyante qu’aucun expert médical n’a su  diagnostiquer  et encore moins traiter.

J’étais à ce stade de la rédaction de mon commentaire, lorsque soudain, une page du journal  s’afficha sur mon écran me mettant en garde contre   des propos insultants ou malveillants  etc. etc..etc… J’ai été  stupéfait par l’apparition  subite d’une telle mise en garde. On aurait dit que le modérateur suivait  à la lettre  ce que j’étais en train d’écrire  qu’il se trouvait derrière mon écran et qu’il m’arracha ma page.  Bien sûr mon commentaire  avait  totalement disparu.

Après m’être remis de mes émotions,  je me suis promis de ne pas baisser les bras  et de continuer à rédiger mon commentaire que je ferai paraître par d’autres moyens  que le Net permet heureusement.   D’où  l’écriture de cette page que je ferai paraître sur mon site  avant de la proposer à  d’autres  quotidiens électroniques.

 En continuant la rédaction de mon commentaire, je dirai ceci :

Il en va de même  maintenant pour le Peuple Algérien  qui vit sous la botte d’un petit Napoléon venu d’ailleurs  et qui n’arrive pas  à se dégager de cette étreinte.  Connaissant le Peuple Algérien  pour avoir été un peuple  de vaillants  et courageux  combattants  qui n’ont pas hésité à se sacrifier pour libérer leur  pays du joug du colonialisme je ne m’explique pas  cette passivité avec laquelle la génération poste-indépendance   vit  et accepte  de voir sa dignité bafouée tous les jours que Dieu Fait. .  Avec peu de moyens, leurs parents   ont vaincu l’une des plus grande armée occidentale pendant  que leurs enfants ou petits-enfants demeurent   passifs , recroquevillés   sur un  bien matériel éphémère  en  acceptant de vivre sous le règne de l’injustice, de l’arbitraire  et de l’incompétence et la médiocrité  attendant une improbable délivrance divine.  Ceci est la conséquence  de la passivité de tout  un  peuple devant  les crimes commis  et que j’ai cités plus haut.  Je ne m’étonnerai pas  de savoir que certains même  ont applaudi  et se sont réjouis  du malheur des déportés. Une  l’aubaine  qui leur tombait du ciel   car ils visaient déjà  les biens laissés par  certains marocains.  Le malheur de l’un faisant le «bonheur» de l’autre.

 

Je demande  à mes concitoyens  d’ouvrir les yeux  et de revenir à cette triste réalité.   Il s’agit de  sauver cette fraternité  avec le peuple  Marocain  qu’ils sont réussi  a faire  voler en éclat  et ça nous n’avons pas le droit de laisser faire. Réagissons comme nous le recommande un  Hadith   du Prophète qui dit  de combattre le mal par la force où si l’on ne peut pas par la parole où si l’on ne peut pas par le cœur. Alors ne cautionnons  pas  cette  tragédie  et ne suivons pas  ces criminels qui nous mènent  vers  un monde qui n’est pas le nôtre. 

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 18:27

Commentaire ( revu et corrigé)   paru  sur  el Watan du 11 février 2013  sur l'impunité des personnalités impliquées dans les scandales de Sonatrach

 

 

 

Flee Toxx   le 11.02.13 | 11h25


HACHA …..Hacha …….Hacha


Voilà, encore une fois, une manœuvre de l'impérialismo-sionisme et de la réaction interne. En fait, certains jaloux essaient, par tous les moyens, de toucher à la dignité de nos augustes dirigeants et en particulier à la dignité de notre bienaimé fakhamatouhou national en insinuant qu'ils sont corrompus jusqu'à la moelle des os.


HACHA , HACHA HACHA


En effet, chacun sait que l'américano-marocain, le sieur Khellil en l'occurrence, est un grand ami de notre bienaimé fakhamatouhou national et que le vieux Bedjaoui, est aussi un grand ami d'el-aziz le magnifique. Peut on, un seul instant, penser que Boutef a nommé ces derniers pour qu’ils se sucrent, sucrent les braves frangins de boutef et sucrent au passage les augustes membres de la cour de Boutef ? Ce genre de questions est, en vérité tout à fait ridicule et absurde.

 

Hacha,.....  Hacha......, Hacha .......

 

En effet peut-on, un seul instant croire que "Si Kouider el mali" ne serait pas un vrai patriote ou un patriote vrai, aimant son pays................ l'Algérie? Allons !  Allons ! Allons ! Trêve de plaisanterie, les enquêtes de la justice italienne ne concernent ni de près ni de loin nos augustes dirigeants qui sont, par nature, totalement hermétiques à la corruption (ne font ils pas tous le voyage à la Mecque, au frais de la princesse, pour "laver et blanchir leurs os"?).

 

Ana, simple cha3bi lambda, reconnais, contrairement à ce qu'insinue indirectement madame Tlemçani, (la journaliste d'El Watan que je salue au passage) la stature de patriote de Boutef à qui  je  (à Boutef pas à Tlemçani) demande humblement de se préparer à un mandat à vie. En effet grâce au mandat à vie de Boutef, les citoyens lambda que nous sommes, contraindront l'état de choses pétrifiées [dans lequel les algériens baignent] à entrer dans la danse en lui chantant sa propre chanson (citation de K. Marx adaptée au contexte algérien). « et comme, c'est de la pourriture que jaillit la vie » (K. Marx), le règne de Boutef et sa fin devraient logiquement permettre à l'Algérie de retrouver le chemin de l'histoire des sociétés humaines au lieu de patauger dans la gadoue produite par les fossiles vivants qui nous gouvernent.

 

                                                                                       Benouali  Abdeldjallil

 

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 18:40

SAHARA OCCIDENTAL

Une  solution  pour un règlement pacifique  du conflit.

Par  BENOUALI  Abdeldjellil

Depuis que ce problème perdure, nous avons pris l’habitude de lire qu’il est devenu  le plus vieux conflit  de notre planète. En effet  voilà plus de 37 ans que le différend persiste  sans qu’aucun rapprochement  ne pointe à l’horizon.  Comme je l’imaginais encore il y a très peu de temps, il me semblait croire   qu’aucune solution ne peut être trouvée à ce problème. Je l’ai même écrit sur un de mes billets posté quelques part  sur le net. Même  feu Arafat  avait dit lors de la création  de la République Sahraouie (R.A.S.D) par le défunt président  de la République Algérienne  M. HOUARI  Boumediene  que celui-ci  venait de créer une deuxième Palestine  faisant sans doute allusion à la complexité, ou l’absence   d’une solution  qui satisfasse  les différents protagonistes.  En réalité  la question de la Palestine  est et demeure les plus vieux conflits de notre planète puisqu’il remonte  à 1948  alors que celui du Sahara Occidental  est beaucoup plus récent et date des années 70. La marche Verte, point culminant du conflit  ne datant que  depuis 1975.

Mais avant  d’aller plus loin, il est intéressant  de revoir les énoncés du problème car, comme  me le répétaient souvent mes différends professeurs, si nous ne comprenions pas les données d’un problème  nous ne pouvons pas  aboutir à une parfaite solution. Même expliqué  d'une manière  très succinte le problème se pose ainsi: 

Dans le cas qui nous intéresse, il s’agit  d’un territoire anciennement  occupé par l’Espagne  qui au moment  de sa  décolonisation celle-ci  le confia pour moitié au Maroc et le restant à la Mauritanie. Attention ! Cela n’est pas venu tout simplement avec la bénédiction et la bienveillance  du général Franço. Le Maroc  avec à sa tête feu HASSAN II  avait utilisé toutes les procédures visant la décolonisation de ce territoire qu’il revendique de par l’histoire de son peuple.  La marche Verte qui  a été le couronnement de toute sa stratégie restera dans les anales de la Grande Politique comme un fait marquant attestant  de ses qualités de  grand stratège qu’il fut.  

Au même moment un groupuscule s’identifiant  au nom du  POLISARIO  revendiquait l’indépendance  de ce territoire.  Pour que les données soient complètes, il faut souligner que ce POLISARIO est une organisation indépendantiste créée par feu Kadafi, puis langé et alimenté et ragaillardi  par feu Boumédiène. Depuis toujours  elle est fortement appuyée  financièrement, logistiquement, militairement et politiquement par l’Algérie.  Pourquoi l’Algérie, me demanderiez-vous ?  Eh bien  tout simplement  c’est que ce Pays  a des visées expansionnistes  pour des raisons qui lui sont propres, à savoir  l’exploitation  des ressources minières disponibles dans la région  et inexploitable dans la situation actuelle en raison de l’éloignement de tous ports pouvant servir à son exploitation. Il doit y avoir  d’autres raisons, mais pour l’instant, elles ne sont pas vérifiables et donc nous n’en parlerons pas. La Mauritanie  a, dans un sursaut de sagesse, abandonné sa part  de ce territoire  qui est revenu de fait au Maroc, laissant celui-ci seul  face à face  avec le POLISARIO  qui agit en façade mais pour le compte de son protecteur  l’Algérie.  Entre-temps celle-ci ne cesse de crier sur tout les toits qu’elle n’a aucune visée sur ce territoire, mais continue  à soutenir bec et ongles son poulain le POLISARIO. Bien sûr aucune nation n'est dupe et connaissent ce qui anime l'Algérie a agir de la sorte.

Il est intéressant aussi de rappeler la situation géopolitique qui prévalait à cette époque (les années 70). Le socialisme  avait le vent en pourpre. L’Algérie était son  porte étendard et ne s’accommodait pas très bien   d’une Monarchie à ses frontières à l’Ouest, même s’il faut le rappeler que le Maroc  a été  l’un des éléments les plus  déterminants dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie en prise avec une armée Française jugée troisième puissance militaire mondiale.

Dans ces années là, feu  Houari Boumediene  jouissait d’un grand  aura international  et, ayant bien combiné son coup,  conseilla à celui qui voulait bien l’entendre que la meilleure solution  pour régler ce litige  c’était l’autodétermination.  Il s’avait qu’en usant  des méthodes peu louables  des scrutins truqués (à la Nagelen) que l’Algérie maitrise parfaitement, il en résulterait une indépendance  de cette jeune république  qui sera annexée quelques mois ou années plus tard pour devenir un nième département de l’Algérie. Ceux qui ont vécus en Algérie, savent que les dirigeants de ce pays qui se sont succédés à sa tête sont des orfèvres en matière de coup tordus.

Mais  que font  alors  les grandes instances internationales ? Eh oui ! Elles aussi ont  leur part de responsabilité  dans la création de ce conflit. Il faut être dupe pour ne pas croire que les grandes nations, celles qui gèrent à leur convenance les grandes instances internationales telles que l’O.N.U  et le Conseil de sécurité  sont restées en dehors  de la question et n’ont pas cherché à envenimer encore plus la situation voire même à les pousser gentiment  à cette confrontation. (Souvenons-nous du conflit Irak-Koweït). Pourquoi faire me diriez-vous ? Eh bien tout simplement pour que les deux stratèges de l’Afrique (Hassan II  et Boumédiène)  n’arrivent pas à s’entendre car il auraient pu changer la face non seulement de l’Afrique toute entière mais aussi du Monde.  Du même coup ils ont créé deux ennemis,  deux clients potentiels et avérés,   pour vendre leurs armes  à ces deux pays autrefois frères pour qu’ils s’entretuent. N’oublions pas que les détendeurs  du pouvoir du véto dans le Conseil de Sécurité sont les plus grands fabricants et vendeurs d’armes dans ce monde. L'exemple le plus frappant aujourd'hui c'est la Russie grand  fournisseur d'armement à la Syrie. Par cette situation, l'Algérie  et le Maroc  se situent à la troisième et quatrième place  dans le tableau dans pays  acquéreurs  d’armement après  la chine (1 500 000 000 habitants) et l’Inde  (1 000 000 000 d’habitants).  Et,  cerise sur le gâteau,  nos deux pays (Algérie et le Maroc) sont de bons payeurs et sont les seuls au Monde, pour l’instant,   grands dévoreurs d’armes et de  munitions  au détriment  du bien être  leurs peuples bien sûr.

Alors pour faire semblant que l’on s’occupe du dossier, le Conseil de Sécurité à confié à des émissaires  le soin  de régler le différent qui opposent  le POLISARIO  au MAROC. Depuis que la question est posée, quelques émissaires sont déjà passés et les plus  connus sont  James Becker, Peter Van Walsum (récusé par le Polisario et l’Algérie) et Christopher Ross (récusé tout récemment par le Maroc). Plusieurs  rounds d’observation  ou de tentatives de règlement de l’affaire ont déjà eu lieu mais aucune  avancée tangible du dossier n’a été enregistrée et pour cause, chacun campant sur ses propres positions à savoir  pour le POLISARIO  l’autodétermination qui doit déboucher sur une indépendance et pour le MAROC, l’adoption  sous sa tutelle  d’une large  autonomie interne.

D’abord je me suis toujours posé la question de savoir pourquoi l’Algérie qui, soit disant n’est pas partie prenante du dossier, est toujours invitée en tant que membre observateur siégeant à toutes les séances  au même titre que la Mauritanie.  Jamais au grand jamais, je n’ai vu  un manager de boxe  dictant à son poulain dans  son coin d’arrêter le combat  puisqu’il est perdant. Même,  K.O debout,  très  affaibli et meurtri par tant de coups, le manager crie à son boxeur (qui ne l'entend presque pas) que c'est lui le  champion et qu’il est sur le point de remporter la victoire même s’il tient à peine sur ses jambes. Ce rôle  l’Algérie le joue très bien et l’on pourrait  continuer longtemps  à ce jeu là.

Puisqu’il est ainsi pourquoi ne pas opter pour la solution suivante :

Que le Conseil de Sécurité  ou l’O.N.U décident que le plan  proposé par le Maroc  à savoir l’autonomie  du  Sahara Occidental  soit  appliqué pour une période de  cinquante ans à l’issue duquel  un référendum  sur l’autodétermination  doit avoir lieu pour savoir pour quelle solution définitive opterait le peuple sahraoui.

Quels  sont les avantages  d’une telle solution.

  1. D’abord, que représente   cinquante ans dans la vie d’une nation ou d’un peuple. Pas grand-chose si l’on juge que déjà 37 années sont déjà passées sans qu’aucune solution  n’a été trouvée. D’autre part une paix même provisoire a été toujours  bénéfique pour les protagonistes d'un conflit et elle est  salvatrice pour leurs peuples. A titre d’exemple souvenons-nous de la paix de Houdaybia et du bien qu’elle causa à la communauté musulmane en son temps-là.
  2. En acceptant cette solution  et en la mettant en œuvre, elle permettra  à  tous les réfugiés  qui campent  depuis  37 ans  dans les camps de Tindouf de rejoindre  leur pays d’origine  et d’abréger leur calvaire  qui perdure depuis si longtemps.
  3. Par  la disparition de ces campements de Tinfouf, les réseaux  de trafic d’armes, de drogue  et de toutes contrebandes qui activent dans cette région et  qui jouissent d’un grand soutien  souvent armé dans la région perdront de leur agressivité  et donc  seront facilement vulnérables et éradiqués.
  4.   La question  étant  réglée pour près d’un demi-siècle, l’Algérie  et le  Maroc pourront  passer à la concrétisation  de l’U.M.A avec les pays  frères  tels que  la Tunisie, la Lybie et la Mauritanie. Durant tout ce temps,  des liens  de fraternité et de commerce  se créeront et se consolideront  et seront  pour l’avenir dans cette région  du Monde  les remparts  à toutes naissances de conflits armés comme le font actuellement  les 27 Etats Européens. Soyons objectifs. Une union  à l'Européenne, ce n'est pas pour demain. Sa réalisation relèverait même de l'Utopie. Mais que se créent des bonnes relations de voisinage, une libre circulation des personnes, et un échange commercial  cela  est très possible. 
  5. Les hommes  au Pouvoir  dans nos deux pays  respectifs, ne seront plus de ce monde ou tout au moins ne seront plus au commandes. D’autres viendront  et auront peut-être d’autres conceptions de la politique, du voisinage et des relations fraternelles que se doivent ces pays frères qui sont unis non seulement par la religion et la langue mais aussi par l’Histoire et les liens familiaux qui existent déjà  et qui se renforceront  très certainement dans cet avenir.
  6. Les ressources minières qui existent dans cette région du monde et qui demeurent inexploitées en raison de l’éloignement  trouveront  j’en suis certain, une réactivation et seront mis en chantier  et feront le bonheur de beaucoup  de gens implantés dans cette région.
  7. Nos deux pays  (voir les cinq  de l’U.M.A) ne dépenseront plus  leur ressources dans l’achat  d’armement  que l’occident   se plait à nous vendre. Nous avons constatés, que ces pays vendeurs nous prenant pour des débiles  n’ont pas hésité à nous fourguer  des pièces d’occasion  à la valeur du neuf. (cas de l’Algérie avec la Russie)
  8. Dans cette U.M.A.  en marche  et en pleine expansion, avec des gouvernants  usant plus de démocratie et d’intégrité morale, les peuples ne se porteront que mieux  et je suis presque certain, qu’il n’y aura pas beaucoup de monde pour réveiller les querelles d’antan.
  9.  Pourquoi d’ailleurs réveilleront-il cette question puisque cette région baignera  au sein de toute cette U.M.A  où les peuples apprendront à raisonner autrement  et abandonneront   ces nationalismes d’une autre époque qui ont fait le lit de tant de  nos malheurs.
  10.  Et puis même,   si le référendum débouchera sur une autre solution, les générations  concernées se porteront  à merveille  et ne  raisonnement  plus d’une manière mercantile et aborderont les problèmes avec une toute autre vision.

Voilà quelques  bienfaits qu’apportera cette solution  que je n’hésite pas  de qualifier de magique par le simple fait qu’elle satisfait aux critères que se sont impérativement dictés les partis en conflit. L’autonomie interne pour le MAROC et le Référendum pour le POLISARIO. Il doit y avoir d’autres bienfaits  bien sûr, même si nous passons sous silence  la réouverture des frontières, l’accélération des échanges commerciaux dans le cadre d’une complémentarité  inter-régionale qui sont à eux seuls facteurs de progrès et de bien être pour les peuples concernés. Cela bien sûr sans parler des échanges culturels  et sportifs par lesquels les peuples  arrivent à s’émanciper

Mais  est-ce que les pays  puissants de ce monde  (Occident- Russie Chine)   voudront  bien  de cette UMA solidaire et prospère ? Car finalement  c’est bien  eux qui tirent les ficelles et c’est bien eux qui profitent bien de la situation actuelle.  Si tel serait le cas, les PEUPLES  devraient réagir  et imposer leur volonté d'une fraternité  retrouvée.

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 16:11

L’UNION DU MAGHREB ARABE

ENTRE  LEURRE ET  UTOPIE

 

Par Benouali Abdeldjallil

 

Tout  d’abord je tiens à prévenir le lecteur que je ne suis ni un sociologue, ni un psychologue et encore moins un économiste. Je suis tout simplement un pauvre kidam doué d’une intelligence tout à fait moyenne, ayant accompli dans mon passé beaucoup de métiers tout en ayant pour  formation  que mon sens de l’observation, de l’assimilation  de l’apprentissage  par les livres donc en un mot un autodidacte accompli  comme il y en a plusieurs  millions  dans ce monde. Même si ce n’est pas une référence, je peux m’en orgueillir  d’avoir assumé des fonctions de directeur régional  dans quelques grandes sociétés nationales Algérienne à une époque où l’Algérie  se portait beaucoup mieux sur le plan de la morale et de l’étique   que maintenant.  J’ai même,  par le passé avoir était comptable, expert comptable près du tribunal d’Oran et très connu  des services fiscaux de la région d’Oran où les vérificateurs se sont toujours étonnés de la qualité irréprochable  de mes services  puisqu’ils n’ont jamais pris à défaut mes compétences en la matière.

Tout ceci pour me situer comme un algérien lambda pour qui les principes ont toujours compté puisque toute ma vie est  et a été basée sous leurs respects stricts puisqu’ils m’ont bercé depuis mon très jeune âge, inculqués par des parents merveilleux, une famille honorable et mes différents instructeurs que ce soit à l’école ou dans le scoutisme. Puisse Dieu le très haut  les récompenser pour leur dévouement auquel je suis éternellement  reconnaissant.

Encore une fois tout ceci pour dire en définitive que je suis comparable à des centaines de millions d’arabo-berbères toutes  nationalités confondues et pour qui  la  « Fraternité  et  le bon  voisinage » ne sont pas que des mots.

Et j’en viens  à mon sujet tout en m’excusant d’avoir été assez prolixe pour situer l’auteur de ce billet.

Est-ce que l’U.M.A. (l’Union  du Maghreb Arabe) dont on parle beaucoup en ce moment  relève d’une réalité, d’une utopie, d’un leurre  ou tout simplement d’une fourberie politique.  Il y a eu quelques débats  organisés par certaines chaînes de télévisions  et nous avons entendu beaucoup dire sur le sujet  mais à mon humble avis nous n’avons pas écouté dire l’Essentiel.

Tout d’abord un petit retour en arrière pour mieux situer le sujet.

Qui a été de toujours un élément de blocage à ce noble projet envisagé en 1989 par des dirigeants tous disparus de la scène politique  actuelle. Sans risque de me tromper  je peux dire que le nœud gordien a été et demeure encore la question du Sahara Marocain.

A l’heure actuelle nous entendons dire par des hautes personnalités politiques que le sujet étant saisi par les instances internationales nous sommes d’accord pour le mettre entre parenthèse afin de discuter  d’autres sujets moins épineux et donc plus faciles à conclure. Certes,  cette manière de voir est la sagesse même. Mais  à conditions  que les nations concernées ne sont pas parties prenantes du problème comme le sont le Maroc et l’Algérie.  En effet, comment peut-on admettre ce raisonnement sachant que l’Algérie  a investi  dans ce problème  plusieurs centaines  de milliards de dollars en entretenant  un régime séparatiste en l’occurrence le POLISARIO. Quand  on sait que le président  de cette république fantoche de cette RASD est payé par l’Algérie  au rang d’ambassadeur Algérien, je laisse le soin au lecteur de deviner  ce que coûte également à l’Algérie pour payer tout le reste c’est-à-dire tout ce monde qui gravitent autour de ce gouvernement de la RASD et pour équiper celle-ci en matériel de guerre qui est exposé lors de défilés militaires.

Ceci sans compter les sommes  non négligeables voir même  très importantes  versées à des associations ou personnalités parasitaires étrangères  pour soutenir cette cause depuis près de quarante années.

L’enfant naturel  mis au monde dans le dos du Maroc par feu Kadhafi, langé par Boumediene  et entretenu par le système actuel algérien  est maintenant  adulte puisque, âgé de près de 40 ans  est reconnu par quelques  dizaine de nations soudoyées par le régime algérien. On ne peut  maintenant faire disparaître cet enfants car il ne se laissera pas faire d’une part et puis parce qu’il est devenu la seule  question qui vaille  pour la diplomatie algérienne.  Lorsque feu Ben Arafat avait dit à la naissance de la RASD  que Feu Boumédiène  avait crée une seconde Palestine, il n’avait pas totalement  tort  et on voit très bien actuellement la portée de cette réflexion. Compte tenu de cela,  ce n’est pas l’Algérie qui acceptera la mise en veilleuse de cette question puisqu’elle demeure le seul sponsor  de cette équipe séparatiste et qu’a chaque round  de négociations entre le POLISARIO  et le MAROC  elle est toujours là  assise sur le banc de touche  tirant toutes les ficelles du match conseillant  et finançant  son Poulain le POLISARIO.

Alors  c’est le Maroc qui lâchera le morceau  allait-vous me dire ?  JAMAIS   au grand Jamais le Maroc  n’acceptera cette décision car  lui aussi a  beaucoup investi en hommes et en moyens  financiers pour récupérer  un territoire somme toute lui revenant  de fait comme  de droit.  

Dans quelques cas de figure qui soit, aucune décision de cette instance internationale ne sera acceptée par l’une ou l’autre partie. La partie perdante tiendra  rancune à l’autre nation  pour l’éternité  voir pour très très longtemps tellement la décision  sera difficile à  être acceptée. Difficile dans ce cas  de voir la réalisation de cette U.M.A.

Autre point  essentiel pour que l’U.M.A puisse se faire c’est l’absence de démocratie dont souffre la presque totalité  des parties prenantes et qui sont  d’Ouest à l’Est:

LA MAURITANIE où gouverne  un président issu d’un coup d’état et consolidé au pouvoir par des élections dont on sait comment elles s’opèrent dans nos nations.

LE MAROC qui malgré l’avancée  très spectaculaire sur le plan démocratique  imprimée par le souverain Mohammed VI  très aimé par la quasi-totalité du peuple marocain est néanmoins chahuté  par des mouvements marginaux  tels que celui du 20 Février ou celui de l’Adl ouel Ihssan.

L’ALGERIE dont on sait comment les dirigeants sont venus au pouvoir. Coup d’Etat, crimes mafieux et complots ourdis par une nébuleuse militaire qui s’acharne à vider le pays de toutes ces ressources  naturelles, financières  et humaines.  Un pays où la justice a cessé d’être juste et où l’arbitraire fait force de loi. Une justice  qui est totalement au service du Pouvoir pour bâillonner tout un peuple. Un peuple a qui on n’a pas hésité à lui faire subir les plus terribles châtiments  tels que les massacres odieux  de Bentelha  et autres et l’élimination physique des ces meilleurs fils. Une Algérie  qui présente une démocratie de façade avec un parlement croupion chèrement payé et corrompu  par les tenants du pouvoir  à qui il doit  obéissance  et respect  au garde-à-vous  le petit doigt sur la couture du pantalon.

Pour finir une description  très succinct de ce pays, il faut bien  rappeler que les gouvernants actuels  avaient expulsés d’Algérie, les membres important du régime actuel  en Tunisie et continue  à abriter sous son toit la famille  du tyran  libyen après l’avoir longuement soutenu qui,   selon certaines informations  lui aurait envoyé des armes et de mercenaires ( mobilisés par le POLISARIO). 

Lors de la révolution du Jasmin en Tunisie, le président Bouteflika n’avait-il pas envoyé son représentant personnel M. Belkhadem pour lui exprimer dans une déclaration  tout le soutien moral et politique  qu’elle apportait au  dirigeant Bénali.

Quand à la Mauritanie, l’Algérie avait été la dernière  nation à l’avoir reconnu l’autorité de M. Mohammed Abdelaziz, l’actuel président  sous le prétexte  qu’il avait utilisé un moyen non démocratique  pour se hisser au sommet du pouvoir.

Quand au Maroc, ont sait toutes les déclarations  inconvenantes voir insultantes dites à l’encontre de la Monarchie marocaine  accusée  de trafiquant d’armes et exportateur  de drogue  et de mauvaises mœurs et que sait-je d’autre.

LA TUNISIE qui est la seule  (pour l’instant) entrée dans le clan de la démocratie par sa révolution  du jasmin. Elle est en bonne route mais elle n’est pas totalement arrivée quand ont sait que la démocratie  et un très, très  long apprentissage des peuples.

LA LYBIE où malgré la mort d’un tyran qui l’a dirigé  d’une main de fer  pendant plus de 40 années continue encore à s’entredéchirer et où les armes parlent encore  et où des vies humaines  continuent de tomber.

Compte tenu de tout cela, il est facile d’imaginer le visage  des représentants de ces pays  quant ils seront à la table des négociations  pour jeter les bases de cette  future l’U.M.A.  Il faudrait une sacré dose  de culot  pour ne pas avoir à en rougir de tout ce passé nauséabond sachant que nous (les arabos-berbères) notre caractéristique première  c’est celle d’être des rancuniers à merveille.

Un point essentiel semble être omis dans les ingrédients que demande cette  concrétisation d’une telle union. C’est l’assentiment des peuples.

On se rappelle comment les peuples européens ont exprimé leur adhésion au traité de Nice  qui parachevait  les instances européennes.  Les NON  cinglant du Danemark et de la France  ont faillit faire capoter tout le mal que se sont donné  les gouvernements français, allemand et autres  pour arriver à ce point  historique dans l’évolution de cette unité européenne. Il a fallu toutes la « filouterie  démocratique »   de certains dirigeants  pour faire entériner ces protocoles  rejetés par les Peuples et acceptés par les Parlements.

De plus la construction d’une telle union demande  beaucoup de temps. On voit comment l’Union Européenne qui a débuter en réalité en 1967 par la C.E.E pour arriver au point où elle est en ce moment. On voit aussi comment  certaines voix des dirigeants  européens qui posent la question  de « faut-il sortir  de la zone Euro  ou au contraire  y demeurer malgré toute une situation très difficile.  On a tendance à croire que ces nations n’ont pas encore traversé toutes les étapes de la réalisation d’une telle Union. En terme  plus populaire on peut dire qu’ils n’ont pas encore traversé le gué.

En ce qui nous concernent, avant de chercher des accords irréalisables dans l’Etat  actuel  des tempéraments des peuples et des dirigeants actuels pourquoi ne pas procéder par des petites étapes plus facilement réalisables comme par exemple :

1°- la réouverture de la frontière algéro-marocaine.  C’est la meilleure preuve que l’Algérie pourrait donner pour que l’on puisse croire à sa disponibilité à œuvrer pour cette Union. C’est celle  de permettre la libre circulation des personnes d’abord   et peut-être plus tard  pour des biens. Ceci d’abord en raison de questions humanitaires quand on sait que la  situation actuelle pénalise fortement  des centaines voire des milliers de familles établies de chaque coté de la frontière. Que s’ouvrent les frontières  avec toutes les formalités  policières et douanières que nécessite cette libre circulation.

Que les services de Douane, de Gendarmerie  et de l’Armée soient déployés tout au long des frontières pour éviter toute infiltration frauduleuse de personne et des biens  encore plus la drogue  sous toutes ses formes. Il faut noter que malgré cette fermeture de frontière la contrebande n’a jamais été aussi florissante,  encouragée et facilitée même  très certainement par  certains hauts responsables véreux chargés de la surveillance de cette frontière   et de son imperméabilité.

Des experts internationaux ont qualifié d’aberrant cette situation  qui pénalise les deux pays (l’Algérie et le Maroc)  de deux point  de taux de croissance. Sachant  combien est précieux  un seul point de ce taux de croissance pour toute nation qui se respecte, ces deux pays en perdent bêtement deux  au détriment du bien être  de leurs peuples. On pourrait dire de cette situation  actuelle  que c’est « l’absurdité du siècle ». 

2°-Que des relations commerciales se tissent entre les peuples et se renforcent toujours dans le respect strict des lois de chaque pays. Que des relations culturelles, sociales  et professionnelles s’établissent à travers tous ces pays. Que des colloques  se tiennent à tour de rôle dans tous ces pays  afin de permettre une meilleure circulation  des idées et des technologies qui viendront cimenter des relations amicales qui s’établiront  entre les peuples.

3°-Plus tard on essayera d’homologuer  les divers diplômes universitaires afin de permettre aux jeunes des ces  nations d’étudier dans le pays de leur choix. Que des bourses nationales  soient allouées aux élèves  méritant de ces pays ce qui accentuera un échange  dans le domaine du savoir. Que des colonies de vacances scolaires puissent   s’échanger entre les nations  voisines afin de  tisser des liens d’amitiés entre  les peuples à travers les jeunes et les moins jeunes.

4°-Sur le plan politique on conclura  des accords ou des pactes  d’amitiés  et de non agression entre les différents états de la région. Cela permettra  déjà dans un premier stade de freiner cette course à l’armement qui se fait au détriment des peuples. Tous ces milliards de dollards dépensés dans l’achat d’armes  iront à l’avenir  dans des dépenses de santé, d’éducation des enfants et du bien être  des peuples.

La réalisation de l’U.M.A.  est une  question  très importante et, n’ayant pas peur des mots,  n’est pas à notre portée immédiate  en raison d’un nationalisme d’un autre âge resté ancré dans la mémoire des peuples maghrébins. Nous sommes très jaloux  de nos identités  pour accepter de les voire se fondre dans un Maghreb  qui ne  nous ressemble pas du moins  dans l’immédiat alors  que beaucoup de facteurs pourraient  faciliter cette union  telle que  notre religion, notre langue, notre histoire et nos économies complémentaires.

Nos générations futures peut-être vivront-elles la concrétisation de cette Union. Quand à celle présente si elle arrive à réaliser le minimum cité plus haut, alors elle aura accompli la part qui lui revient.   

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 18:42

QUAND LA RAISON DU CŒUR  ECRASE  CELLE DU  CERVEAU

Par  BENOUALI  Abdeldjellil

Algérien vivant  à l’Etranger,  mon pays  m’intéresse toujours  et c’est avec avidité que je parcours tous les jours que Dieu Fait  les principaux quotidiens francophones  de l’Algérie  à savoir El Watan et le Quotidien d’Oran.

Sur ce dernier,  dans sa mouture du mardi 8 novembre, je lis un article sur le discours du 6 noembre 2011 du Roi  du Maroc Mohammed VI  que j’ai suivi avec beaucoup  d’attention comme d’ailleurs  la plupart de ses discours. Si je m’intéresse  à ce Monarque  c’est parce que je vois, et  le constat est palpable, que ce Souverain  même son pays à bon port  et que les Marocains  sur les plans économiques, politiques et culturel  sont bien loin devant les Algériens. J’en suis jaloux car même si je vis  au Maroc, je n’ai pas cessé d’aimer mon pays pour lequel j’ai contribué ( à ma mesure) à sa libération. Mes frères Algériens,   au lieu de faire ce triste constat pour eux, passent leur temps à dénigrer  tout ce qui se passe   de l’autre coté de la frontière.

Le journaliste  auteur de l’article  dont je parle clôture en disant ceci « Enfin, le monarque marocain aura déçu la communauté internationale qui avait peut-être naïvement pensé qu'un jour le palais royal abandonnera ses visées expansionnistes et travaillera pour une paix définitive dans la sous-région maghrébine.  C’est à se demander   d’abord  sur quel planète ce journaliste  vit  et si c’est sur la nôtre je me demande est-ce qu’il écoute ou lis  ce qui se dit  dans le monde occidental à propos du Maroc et de son Souverain.

C’est désolant de rappeler le proverbe de la poutre et du brin de paille, mais il n’y a pas de meilleure réplique  à ce triste constat.  Certains  quotidiens algériens ont  analysé   tout récemment  l’évolution  du Maroc et de l’Algérie vu sous l’angle  « du printemps arabe ». Ils ont eu l’honnêteté de dire  que la démarche opérée par le Souverain Chérifien  et plus émancipatrice et honnête  que celle opérée  par le Président Bouteflika qui en définitif se sont avérées des leurres.  On notera au passage  que de toutes les avancées souhaitées par le président Bouteflika  ont été purement et simplement purgées  de toute leur teneur  en matière d’avancées politiques.  La raison est si simple et qu’on me pardonne de la redonner  c’est que cette mafia politico-militaires qui s’est accaparée des reines du pays  n’a pas l’intention  de lâcher prise de sitôt  et surtout sans qu’elle ne soit bousculée par la rue, seule et unique solution  de sauvetage du pays.

Si  on revient sur la question du Sahara,  il est intéressant de constater que durant toute la période où cette partie du monde était colonisée par l’Espagne, l’Algérie  qui à cette époque là  fut la Mecque de tous les mouvements indépendantistes des peuples africains n’a pas trop bougé  pour revendiquer son indépendance. Certes il y a eu les  sommets  d’Ifrane et de Tlemcen  où il était question de la décolonisation du  « Sahara  Espagnol ». Mais qu’elles étaient les véritables intentions   du Président Boumediene.   Celles-ci se sont révélées  clairement en 1975, lorsque le Roi Hassan II jugeant  la félonie de son homologue algérien insoutenable a déclenché sa Marche Verte  qui a  surpris  le Monde  entier  en faisant preuve  d’une maturité politique hors paire et a réussi à récupérer son Sahara  sans tirer une seule cartouche. Là encore,  j’ai vu en cela une autre  preuve palpable de la valeur d’un Roi et de sa sagesse  et  d’une baraka  Divine qui l’a accompagné  durant tout son règne.

Depuis  cette année là, loin d’applaudir à cette réussite d’une décolonisation unique dans les annales,   l’Algérie  n’a jamais cessé  d’être la bête noire du Maroc  causant un préjudice certain à ce pays qui n’avait pas besoin de ce caillou dans ses souliers pour avancer dans un monde économique impitoyable. Malgré  cela grâce à la sagesse de ces souverains,  Hassan II d’abord  et Mohammed VI  ensuite,  le Maroc est mis sur la bonne voie du progrès  et de la réussite  au grand bonheur de ce Peuple  frère.  Certes il y a du chemin à faire encore. C’est une réalité indéniable, mais l’Espoir  est là  et les ingrédients  d’une réussite  sont  mis en oeuvre. Comme disait De Gaulle «  la voie est tracée ….. »

Au lieu de se morfondre  dans son coin, est de continuer à jouer au méchant, le Pouvoir Algérien a tout à gagner à retrouver  si ce n’est  la fraternité comme nous le commande notre religion, mais au moins la sympathie  et la loyauté  de son voisin marocain. Il y gagnerait  sur tous les plans. D’éminents  économistes étrangers  aux deux pays  ont étudié le problème de cette non-coopération et de cette  fermeture des frontières qui pénalisent les deux pays  de 2 à 3 points  de taux de croissance.  Quand on voit  comment des pays occidentaux, pourtant riches mais   entrant dans  une crise certaine, se démènent pour gagner un demi-point  de ce fameux taux de croissance, on se demande si les dirigeants algériens  ne souffrent pas  d’une pathologie mentale en persistant à  faire la sourde oreille et maintenir  fermée cette frontière  à la désolation inqualifiable   d’un nombre incalculable de familles algériennes et  marocaines  vivant de chaque coté de la frontière.  Ceci sous le prétexte  fallacieux que l’Algérie  aurait demandé sa fermeture  en 1994 à la suite d’une accusation un peu hâtive  du Roi Hassan II   imputant aux services secrets algériens l’attentat perpétré à Marrakech. Ce qui est faux puisque  le Roi n’avait demandé  en fait que l’instauration  du visa pour pénétrer au Maroc.   A force d’être rabâchée,  la première version s’est encrée dans la mentalité de l’Algérien. Heureux celui qui réussira à la faire rectifier.

Voilà plus de 36 ans  que l’Algérie persiste  dans cette hostilité sournoise envers  le Maroc  alors que celui-ci ne cesse de tendre une main  fraternelle  en proposant une coopération  économique  fructueuse  pour le bonheur les deux peuples. 

Outre l’ouverture des voies de communications, très porteuse  et créatrice de main-d’œuvre, l’Algérie  aurait mis en exploitation son important gisement de minerai de fer de Garet-Djebilet.  Que d’emploie et de richesses  auraient été créés  dans les régions concernées  uniquement  par  l’ouverture de ce grand chantier.  En outre,   le gaz naturel  pourrait très bien faire son entrée au Maroc  pour une exploitation plus ardue  par les usines et les véhicules  et pourquoi pas  dans les immeubles. Le tourisme  en Algérie pourrait renaitre  par non seulement  l’ouverture de cette frontière, mais aussi par la compétence  et le savoir faire  acquis  par les marocains dans se domaine. Si  des marocains, doués pour le service,  pourraient être employés  dans ce secteur, l’Algérie et ses capitaux engrangerait  évidemment   les dividendes par les  entrées de devises.

Outre  d’autres secteurs industrialisant où la coopération  algéro-marocaine pourrait trouver toute sa raisons être, il y a aussi celle touchant tout le domaine  administratif  et bancaire  où le Maroc  se situe en pointe  parmi les pays  africains.  Je ne suis  pas économiste, pour citer d’autre secteurs qui sont aussi rentables  mais en simple profane, je sais que la crise  qui pointe t son nez en Europe  ne manquera pas de toucher  la rive sud de la méditerranée.  C’est en se serrant les coudes et en s’aidant  mutuellement  que l’Afrique du Nord  pourra éviter de ressentir le contre coup.  Il ne faut pas être expert pour  croire en cela.

Si le Pouvoir  Algérien,  ne voit pas tout cela  alors, les générations futures, ceux de l’après pétrole   en ressentiront  très certainement  les conséquences  de cette cécité absurde voulue par des hommes qui ne sont mus que par la haine et une  rancœur obsessionnelle  et qui ne veulent  que le mal  de ce peuple Algérien  naguère si valeureux.   L’histoire comptabilisera tout cela  et ne leur pardonnera certainement pas.  Nous avons appris à l’école l’histoire des ROIS FENEANTS de la France, nos générations prochaines  apprendront à leur tour l’histoire  de GOUVERNANTS MECHANTS  de l’Algérie.

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 00:56

Voilà maintenant depuis près de 6 mois  que des jeunes marocains   organisent à travers les principales villes du Maroc  des marches  revendicatrices.  Ce phénomène s’est autoproclamé «  Mouvement des jeunes du 20 février » et se veut revendicatif pour  une meilleure  reconnaissance des droits de l’homme. Au départ  ce mouvement  s’était créer au lendemain des soulèvements des peuples Tunisiens et Egyptiens et voulait s’inscrire  dans cette ligne  qu’on a nommé depuis le  « printemps arabe ». Son instrument de propagande  a été comme l’ont  été  celui  ces prédécesseurs Tunisiens et Egyptiens, les réseaux sociaux du Net  à savoir  Facebbok  et Twitter.  A ce mouvement  se sont joint quelques partis politiques  de très faible importance  ou en mal de reconnaissance.  La première marche a été effectuée le Dimanche 20 février 2011.

Sa majesté le Roi, prenant toute la mesure de ce mouvement, et désirant profiter de ce dernier pour donner une accélération à la démocratisation qu’il avait déjà entamé  depuis son avènement au pouvoir,  a, dans un discours solennel  prononcé le 9 Mars 2011  annoncé la révision de la constitution.  A cet effet il a nommé une commission composée d’hommes et de femmes  des plus illustres du pays  reconnus pour leurs compétence en matière de droit  constitutionnel,  et surtout  réputés pour être des hommes et des femmes intègres, compétents et   jouissant d’une réputation sans faille  dans leur moralité . Cette commission était composée de 18  membres tous universitaires et en même temps juristes ou représentant de la société civile.  Elle fut présidé par Monsieur Abdeltif Mennouni, éminent juriste reconnu à l’Etranger, professeur de droit  à la factulté de Rabat, ex-membre du Conseil constitutionnel, de l'Instance équité et réconciliation (IER), de la Commission consultative de la régionalisation (CCR), entre autres. Il siège également pour le Maroc à la Commission Européenne pour la démocratie par le droit.

Le Roi Mohammed VI a appelé cette commission a observé une démarche d’écoute et de concertation et à faire preuve d’imagination et de créativité pour proposer une architecture rigoureuse qui repose sur une définition claire du pouvoirs des différentes institutions afin de leur permettre d’assumer pleinement leur responsabilité dans un climat politique serein.

Sitôt nommée, cette commission a établi un calendrier  pour recevoir l’ensemble  des partis politiques du pays  et des syndicats, le patronat,  les associations  civiles et quelques docteurs en théologie. Les auditions terminées, la commission a élaboré un projet de constitution qu’elle a  soumis à  sa Majesté le Roi  qui  dans son discours du 17 juin 2011  a annoncé  la date du 1 er juillet 2011 date du   référendum  pour l’approbation de cette constitution.  Durant toute la période  préélectorale,  tous les partis et tout le tissu social et politique du pays   ont pu s’exprimé  aussi bien dans à la télévision qu’à travers des meetings ou des marches comme ce fut le cas de ce mouvement du 20 février. Beaucoup  préconisant  un vote  pour le OUI  et certains  recommandant  un vote du NON comme cela se fait dans tous les pays du monde.

Il faut préciser que durant toute période  c'est-à-dire du 20 février au 1 juillet 2011,  ce mouvement  des jeunes n’a pas cessé ses marches hebdomadaires  et a boycotté  les audiences de la commissions consultative chargée d’élaborer le projet de constitution. Certaines de ces marches se sont    déroulées dans le calme sous l’œil vigilant d’un service d’ordre très discret, d’autres un peu plus animées puisqu’on a pu déplorer  à Nador  trois au quatre décès dans un incendie d’une banque dont les auteurs n’étaient autre que ces jeunes du 20 février.

Le 1er juillet 2011 tout le peuple marocain  y compris  les marocains installés à l’Etranger   a voté. Des commissions  étrangères ont pu assister  au déroulement de ce référendum  qui s’est déroulé sous les meilleurs auspices.  Après dépouillement,  les résultats officiels suivants  ont été proclamés.          

     Nombre de votants      10 154 666

     Suffrages exprimés      10  063 423       99.10 %

     OUI   obtenus                9 909 356       97.58 %

      NON  obtenus                    154 067       1.52 %    

      Blancs ou nuls                     91 243         0.90 %

Tous les partis politiques  et les organisations nationales et le peuple marocain dans sa majorité  ont salué dans la joie ce résultat qui va propulser encore plus le Maroc  vers une réelle démocratie et donc vers un meilleur développement. Toutes les nations de l’occident,  du moyen et extrème –orient et les instances internationales   ont applaudi à l’annonce de ce résultat. Ne  se sont manifesté par leur silence assourdissant, que  les pays  arabes  qui voient d’un mauvais-œil  le Maroc prendre le large et qui se caractérise  par son développement et sa marche vers une démocratie authentique. Et comme  dans toutes élections, il y a des mécontents,  ce rôle va être joué par ce mouvement du 20 février   et les quelques  petits partis qui le soutiennent et qui  avait  prôné  déjà et tout au long de la période  pré-électoral  l’abstention. Ils   ont dénoncé quelques irrégularités  qui en fait n’existaient que dans leur imagination puisque  absents de tous les bureau de vote. Il est de bonne guerre en politique  de ne pas accepter si facilement une défaite surtout quand elle est aussi cuisante que celle qu’ils viennent de subir.

Chez les  peuples imprégnés  des valeurs de la démocratie  les choses en seraient  restés là.  Mais  pas  chez ceux qui se réclament de cette démocratie  et qui en fait  ne sont que des anarchistes  démunis de tout esprit constructif  et donc de  tous programme politique pour le pays.

C’est ainsi  que même après la proclamation officielle des résultats, ce mouvement du 20 février  continue à organiser  des marches hebdomadaires  dans les principales villes du Maroc en beuglant  toutes sortes de slogans  dénués de  tout bon sens  ou presque.  En effet : il  (le mouvement du 20-02) continue de réclamer  plus de démocratie  alors qu’il refuse le résultat sorti des urnes et démontre par là-même qu’il n’est pas  démocratique du tout. En plus  dans toutes  les nations du monde  qui se réclament de la démocratie, les marches  et les manifestations  sont soumises à des règles très strictes afin que le  pouvoir puisse assurer  leur bon déroulement et surtout  préserver l’ordre et la sécurité  des citoyens. La première obligation qui est faite aux organisateurs, c’est le dépôt d’une demande d'autorisation  dans laquelle est précisé, l’objet de cette manifestation, son itinéraire,   et le service d’ordre qu’ils comptent  mettre en place.  De cette première obligation, le mouvement s’en est affranchi  profitant  d’une volonté très perceptible  de sa Majesté le Roi de ne pas envenimer  la situation en abondant dans le sens que veut donner  ce mouvement  c'est-à-dire  la violence. Le service d’ordre  est toujours présent,  mais discret  et surtout respectant  les consignes  qui lui sont données: à savoir  éviter  la violence autant que faire se peut. Difficile d’assurer dans de telles conditions  mais  les forces de l’ordre en présence  ont démontré par leur professionnalisme  qu’ils pouvaient  le faire.  Cela  s’est fait bien sûr au détriment  de la bonne marche  de leurs services administratifs puisque  tous les agents  sont sommés  d’assister et d’observer ces marches.

Avant d’aller plus loin, je tiens à souligner et rappeler à certains, que je suis algérien  résident au Maroc. Soucieux de la bonne santé du pays où je vis,  je suis très attentivement  le développement du Maroc, du monde arabe en général y compris l’Algérie. Dire que je ne fais pas de rapprochement  avec qui se passe  dans mon pays  c’est vous dire un mensonge. OUI  et  j’en suis désolé de ne pas voir mon pays avancé  au même rythme car ces moyens financiers  sont beaucoup plus important. Hélas !

Ceci dit, je voudrais, et c’est le but de ma présente,   dire à mes frères  Marocains qui militent dans ce mouvement du 20 Février  « Hadari,  Hadari, Hadari ». Oui ! Faites attention à ce que vous êtes en train de faire. Vous  êtes  tout simplement en train de porter un grand préjudice  à l’image de votre pays qui jouit  d’une bienveillante  reconnaissance du monde occidental  qui  s’est traduite  par un bond exceptionnel  dans le développement du pays.  Comment  voulez-vous que le touriste étranger réagisse  quand il  assiste  à ces marches et  observe  ce  service d’ordre courir dans tous les sens  pour les canaliser.  Bien sûr que cela l’effraye et l’inquiète beaucoup  et bien sûr qu’il en parlera à son retour dans son pays d’origine et cela se traduira forcément par des défections  de nombreux touristes  privant ainsi le pays  d’une rentrée significative de devises.

Est-ce que ces jeunes  qui forment la cohue savent que certains leadeurs de ce mouvement  sont peut-être  tout simplement  des vendus à la solde de certaines organisations étrangères   qui voudraient  déstabiliser le Maroc  en instaurant  dans ce pays un climat  de violence à l’instar de ce qui se passe dans d’autres pays arabes. Je ne pense pas utiles  de les citer. Les derniers événements  du démantèlement d’un camp à El Ayoun  sont encore  tous frais dans nos mémoires pour  se rappeler que la manipulation existe et qu’elle n’est pas forcément détectable  pour le commun des mortels.  D’autres part, si le Maroc  a fait le progrès que nous constatons tous  c’est grâce à sa stabilité politique,  qu’il ne cesse de démontrer à tous les industriels  de l’Univers  pour capter  leurs  capitaux  car le monde des affaires a horreur de  la violence qui est signe d’instabilité politique.    

Est-ce que  ces jeunes qui scandent des slogans savent qu’ils sont eux-mêmes  les instigateurs  de tout ce qu’ils dénoncent.  Ils appellent à plus de démocratie  et ils sont les premiers à la bafouer  en rejetant un résultat d’un scrutin  qui s’est déroulé dans la plus grande transparence. Ils dénoncent la corruption est ils seront les premiers à soudoyer un agent  de l’ordre  pour éviter une contravention.  Ils fustigent  un parlementaire corrompu alors que c’est  avec leur voix souvent monnayée   qu’il a été élu.   

A ces jeunes bouillants, je peux par contre leurs rappeler que la politique ne se fait pas par la rue.  S’ils veulent participer au développement de leur pays il faudrait qu’ils aillent  militer dans des partis politiques. Sur les trente cinq partis existant ils finiront bien par trouver un qui puisse convenir à leurs aspirations politiques.  Et s’il en trouve pas, pourquoi ne pas créer un trente sixième  en le dénommant  « Parti du 20 Février ». C’est à travers le jeu des  partis politiques  que les idées progressent et que la démocratie avance.

Et puis je voudrais tellement leur dire  de voir ailleurs dans le monde arabe et africain  comment  il   évolue. Je devrais  dire plutôt comment il  stagne ou il  régresse   à l’image de leurs voisins « Algérie ». Il faut  qu’ils lisent les journaux de ces pays, disponibles sur le net,    pour se rendre compte  combien  la vie est nettement  meilleure  à vivre ici  qu’ailleurs. Il n’y a pas photos,  je vous l’assure.    Ces jeunes ignorent peut-être  totalement   qu’ils vivent dans le pays le plus avancé  du monde arabe d’une manière générale.  Ils devraient en être fiers. Fiers  de leur Roi et de son entourage  qui est  l’artisan  de tout ce progrès visible  dans tous les domaines,  qu’ils soient  économiques, culturels ou sociaux ou sécuritaires.

Je ne voudrais pas terminer  sans rappeler   à tous mes frères marocains, qu’il faut qu’ils soient   à la hauteur  de ce Roi  bénit de Dieu et qu’ils doivent impérativement lui apporter  tout leur soutien franc et  indéfectible pour la construction de ce Maroc pour le  bonheur de tous les Marocains et celui des générations  à venir. Sa Majesté le Roi  y  travaille déjà  depuis son avènement sur le Trône . Alors  AIDONS-LE !

 

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 16:07

Déboires  d’un harrag  d’occasion.

Pour immortaliser  toutes les péripéties vécues lors d’un voyage en Algérie,  j’ai tenu  à enrichir mon blog de cette page que je soumets à la lecture des miens et des autres , enfin de tous ceux qui voudront prendre la peine de la lire.

Pour une affaire  administrative relevant du tribunal d’Oran,  je devais faire parvenir une procuration  que j’ai donnée   à un ami pour me représenter.  Pour ce faire, la procuration a été établie au Maroc, pays de résidence habituelle, elle fut scannée et transmise par voie d’internet  à un membre de ma famille  pour lui demander si le contenu convenait à ces messieurs  du Tribunal. On m’assura qu’on allait tenter de faire le nécessaire uniquement  en présentant  le document scanné. 

D’un autre coté, j’avais impérativement  besoin d’un document administratif  d’Etat-civil  à faire délivré de ma commune de naissance et en langue française. Grâce au concours d’un ami d’enfance ce document fut établi  et remis à mon fils  résidant à Oran.

Parce que le courrier entre l’Algérie et le Maroc n’étant pas très sûr, même par la voie du « Recommandé » on était resté là en attendant  de voir si une importunité se présentait  pour cet échange de document.  Alors que je m’y attendais  le moins du monde, j’ai reçu, le dimanche matin  un coup de fil m’annonçant  qu’il fallait à tout prix présenter l’original de ma procuration au plus tard le mercredi matin. Je n’avais plus le choix ;  il fallait que je me déplace personnellement  à Oran et je n’avais d’autre choix que de traverser la frontière par  route en bravant  l’interdiction  gouvernementale instaurée en 1994.  Je n’étais pas à ma première expérience.

J’ai décidé donc de prendre le train à 15 h 25 pour arriver à Oujda à 21 h 00 où  J’avais pris soin de réserver ma chambre d’hôtel.  Je suis entré en contact avec le passeur habituel  pour lui annoncer mon expédition  qui devait se dérouler le mardi très tôt. Aucune objection.

Donc  j’arrivais à la gare de Fès vers 14 h 00 avec une très bonne marge  d’avance sur l’horaire du train. Il y avait foule dans cette gare en raison des vacances scolaires.  Les panneaux  lumineux d’affichage étaient en panne et pour réunir toutes les mauvaises conditions pour un mauvais départ,  les haut-parleurs annonçant les arrivées et les départ des trains  étaient, ce jour là tout simplement muet.

Je pénétrais donc sur le pallier de la voie  1, et tout précautionneux que je suis, je stationné   tout près de l’agent O.N.C.F  chargé du contrôle  de l’entrée des  passagers afin de lui poser  de temps à autre la question de savoir sur quelle voie partait  le train en direction d’ Oujda. Puisque celui-ci allait venir de Tanger, le posais la question à chaque arrivée de train et a chaque fois je m’entendais dire par l’agent  « mazel, mazel » (pas encore). A 15 h 00 , les voies 2-3- et 4 étaient occupées. Je reposais la question une fois de plus à l’agent qui me dit : le trains qui va entré c’est celui-là que vous prendrais.  Vue la foule, je me positionnais afin  de livrer la première bataille qui consistait à monter dans le train et s’octroyer une place assise  car je ne me voyais pas faire le trajet Fès-Oujda debout.

Je me débrouillais tellement bien que j’ai choisis la meilleure place, installais mon cabas sur le porte bagage, sortais la revue que j’avais achetée pour occuper mon temps. Le wagon était de génération récente, et le climatiseur avait l’air de  fonctionner.  Je fus un peu surpris de ce progrès fait pas l’O.N.C.F qui d’habitude  réservait des wagons plus anciens  sur la ligne desservant la capitale de l’Oriental.    A 15 h 20 le train s’ébranla et je fus un peu surpris qu’il partait d’abord avec 5 minutes d’avance et deuxièmement  dans la direction opposée à celle que j’avais prévue.  Je posais donc la question à mes voisins en leur demandant si c’était bien le train qui partait en direction d’Oujda. Avec un petit sourire ils m’informèrent que ce train se dirigeait  vers  Casablanca c’est-à-dire à l’opposé  de celle  que je devais prendre.  L’intelligent  et le précautionneux que je prétendais être, s’était fait prendre comme un « boujadis » ( ignorant, plouc).  Mon épouse m’appelait sur mon portable pour me demander si j’avais  bien pris le train.  Je l’ai rassurer par un mensonge. 

Mon voyage commençais très mal  et superstitieux comme je le suis je me suis dit que ce voyage se terminerait  certainement très mal.  Dans d’autre circonstances j’aurais tout annulé . Mais ayant avisé les miens de mon arrivée prochaine à Oran  je me suis dis qu’il ne me restait que le choix de continuer mon projet d’aller.  Je descendais  à Meknès et allais voir le Chef de Gare pour l’informer de ma mésaventure  afin  de pouvoir récupérer éventuellement  le prix du billet, 105 Dh  tout de même et la gratuité du retour jusqu’à Fès.  Ce que j’ai obtenu sans grande difficulté.  Il faut signaler que je n’étais pas seul dans mon cas puisque je fus consolé de voir une dizaine de voyageurs  qui se trouvaient dans la même situation que moi.

Je pris le train en direction de Fès  qui avait près d’une heure de retard.  Je profitais de cette attente pour téléphoner à l’hôtel d’Oujda pour  annuler ma réservation.  Dès mon arrivée à mon point de départ,  je filais  dare dare vers la gare routière de Fès  pour savoir s’il y avait un car pour Oujda. On m’annonça  un  qui partira  à 23 h.  Plus question de faire le difficile pour savoir  s’il y avait la clime  ou pas. Je pris mon billet  et je saute dans un petit-taxi  pour ramener à mon domicile. Il était  20 h 00.  Penaud je rentrais chez moi  à la grande surprise de mon épouse qui s’imaginait que je n’étais pas loin d’Oujda.  Je lui fais le récit de cette mésaventure,  profitais de cette escale pour faire toutes mes prières, souper en compagnie de ma femme  et après un petit instant de repos je repartais  vers 22 h 00 vers la gare routière.

Le car de la société « Sahara » arriva avec 20 minutes de retard. Après avoir embarqué les voyageurs  et leurs bagages, le car repartait vers 23 h 40. Pas de clim et une odeur de  pieds pas propres  pestiférait  l’habitacle.  Après une demi heure de trajet  l’odorat s’accoutuma et si ce n’est la chant  que faisait une boite à vitesse un peu vieillit, on peut dire que le trajet s’était bien déroulé. Nous arrivâmes à la gare routière d’Oujda à  5 h précise.  Les rues étaient encore désertes et seule  une dizaine de petits taxis   garés près du trottoir d’en face  faisaient l’animation. J’en pris un  et me dirigeai  vers  l’un des café se trouvant près de la Mosquée de Sidi Mohammed Ben Abdelaziz  je prendrai et mon petit déjeuner et mes médicaments en attendant mon passeur que je devais prévenir de mon arrivée.

J’arrivais au café « Pétra » situé au 52   bd Mohammed V aux environs de 5 h 30. Le café  venait d’ouvrir  les tables étaient déjà installés sur la terrasse.  Je pris place dans l’une d’elles située à la droite  de l’entré du café, posais  mon cabas sur l’un des fauteuils  et commandais un café crème  avec  un croissant. En attendant d’être servi  j’ai pris mes médicaments.  Sur la gauche de l’entrée du café étaient  groupés sur une table quelques  gens que je pensais être des consommateurs ordinaires. Après  meilleur examen il s’est avéré  que ce groupe était composé  de quelques drogués ayant  certainement passé la nuit à écumé la ville.  L’un d’eux  montra  d’une manière quelques peu  discrète mais assez visible pour que je saisisse toute la scène. Il lui montra ce qu’il cachait  dans la ceinture de son pantalon : un grand couteau de boucher  dont la lame faisait entre 25 et 30 centimètre qu’il glissa entre son ventre et son pantalon  et recouvrit le manche  ave son tee-shirt. Après cette exhibition il   s’assit   à  ma      droite  de l’autre coté de l’entrée du café.   Je fus très impressionné par la dimension de ce couteau  mais surtout étonné  d’un tel spectacle  car il m’est arrivé très souvent  de me trouver  à ces heures-là  et à ces endroits  précis  et je n’ai jamais rencontré  de voyous. Ceci  ne me rassurait pas.

Le garçon de café m’apporta mon petit déjeuner  que  je m’empressais  de le consommer. J’ai  profité de la présence du garçon de café pour lui demander  le nom du café où je t’étais attablé. Il le confirma. Il s’agissait du café Petra.  Je téléphonais à mon passeur  pour lui indiquer mon point de chute afin qu’il vienne me récupérer de cet endroit. C’est d’ailleurs pour cela que je me suis attablé à la terrasse pour être bien en vue de mon passeur. Durant tout le temps où je consommais mon crème  et mon croissant, j’observais  discrètement  mon indésirable  voisin.  Celui-ci,  depuis  que j’ai rangé mon portable  dans son étui fixé à la ceinture, ne m’a plus quitté des yeux.  Il me fixait avec un regard vitré de quelqu’un  qui avait perdu beaucoup de ces facultés physiques. Son regard  exprimé bien ses intentions. Il en voulait à mon portable.

Soudain il se leva, vint vers moi, la main droite brandissant de haut  son énorme couteau et de sa main gauche se dirigeant vers mon portable. Rapidement j’étais sur pied, et de ma main droite  je parais avec un coup sec  sa main qui tentait de me prendre le portable et de ma main gauche  et le regard fixé  sur le couteau je tentais de parer  à un éventuel coup. La scène me parut interminable par sa durée.  Des consommateurs sont intervenus pour s’opposer à cette agression  et à un moment j’ai cru  que l’incident  était clos. Non pas encore, il revint une fois à la charge  toujours avec les même gestes. Là j’ai osé  me défendre en lui donnant un coup de mon  genou droit  dans les parties bloqué  par son pied gauche. Alors qu’il avait baissé un peu sa main  armée du couteau j’ai pensé lui envoyer un direct du droit lequel n’a atteint que sa tempe sans un réel effet.  Une fois de plus  des consommateurs se sont intercalés  entre nous et je profitais de ce cafouillage  pour rentrer  à l’intérieur de la salle. Dehors, les chaises et les tables commençaient à voltiger  et je me disais que c’était un drôle de journée que commençait et le cafetier et moi-même.

Le patron  du Café alerté, par ses employés,   est venu en voiture. Le garçon  me  désigna du doigt  en lui précisant  que l’agression était commise sur ma personne. Il me demanda de  patienter pour témoigner  à la police et  reparti aussitôt  avec sa voiture à la poursuite du voyou. Mon  passeur étant  enfin venu, je lui ai dit que je ne voulais pas perdre de temps et que je voudrais continuer mon  chemin c’est-à-dire  traverser cette  saloperie de frontière  pour terminer mon voyage à Oran. C’est ce que nous avons fait.

A bord  d’une vieille 505 Peugeot, complètement déglingué, mais  toujours en marche,  nous roulions en direction de la frontière pendant  quelques kilomètres. Tout  en roulant, je ne cesser de penser à ce que je venais de vivre  et surtout comment se fait-il que pas une goutte de sang ne soit versée. Cela relève  du miracle  ou tout simplement de cette bénédiction parentale à laquelle je crois beaucoup. OUI  encore une fois Dieu est venu à mon secours sans doute imploré par les prières de mes pauvres parents décédés. Puisse Dieu vous bénir  là où vous êtes  mes chers parents !

A la vue d’un barrage routier,  mon chauffeur  braqua à gauche et contourna plusieurs  ruelles  pour enfin se retrouver sur une voie  communale,  et puis la piste.  Ah cette piste !  Il faut vous dire que pour les ponts et chaussées, les pistes reconnues sont classées en trois catégories allant de A à C  la dernière étant la plus infecte et la plus difficile  à rouler dessus. Notre piste  n’était pas du tout cataloguée puisque  tracée par des passeurs  à travers des champs  pour les besoins de  leur commerce  somme toute florissant, et si elle devait être classée elle n’aurait pas eu une lettre  avant la lettre M qui signifierai  M….. Mais  j’ai déjà subit  ce genre  situation et je ne m’en faisais pas du tout, bien heureux surtout que je puisse continuer mon chemin en entier et sans blessure surtout. Durant tout le temps du trajet  le passeur  ne cessait d’appeler  sur son portable sa correspondance  algérienne qui devait prendre le relais à un endroit déterminé  entre eux.

Nous y  arrivâmes enfin. L’ endroit était   clôturé, inahbité, et  où étaient entassé d’innombrables fut en plastiques ayant servis très probablement à emmagasiner du carburant   venu illégalement d’Algérie. Un gros tuyau  en plastique était là parterre  et c’’est à se demander s’il n’allait pas servir de pipe-line. Nous attendions là  une petite demi heure  jusqu’à  l’arrivé d’un homme qui gesticulait à quelques cinq mètres de là  à la lisière  d’une olivaie. J’ai  payé  mon passeur marocain 200 Dhs, pris mon cabas et me voilà crapahutant  a travers  champs à la rencontre  de mon nouveau  relai de passeur.

Il était à pied. Il me dit  qu’en ce moment, la surveillance frontalière  était plus sévère et donc  on ne pouvait plus utiliser de voiture. Nous marchâmes bien pendant 7 à 10 minutes  et arrivés près  d’une bicoque d’où il extirpa un vélo moteur  sur lequel nous allons poursuivre notre chemin.  Il mit  le cabas devant lui  pendant que je prenais place sur la place arrière dénuée de siège et de repose pieds et nous voilà partis zigzagant  au milieu de cette piste qui, à mon sens,  ne menait nulle part. Nous arrivons devant un poste de militaires chargé de la surveillance  de cette frontière.  Mon  motard  s’arrêta  devant le soldat  en faction. Celui-ci demanda à voir mon cabas et me questionna sur son contenu. Je lui ai répondu qu’il ne contenait rien d’autre que mes médicaments et mes objets personnels  pour me changer  éventuellement. Il me cru sur parole et nous  reprenions notre épopée de cyclo-cross. Encore cinq minutes  à peu près de piste rocailleuse, nous arrivâmes enfin  à une ferme. J’avais mal à mon postérieur.  Après  une  halte champêtre d’un petit quart d’heure entouré de poules, de coqs et de mouton, je pris place  à l’arrière d’une autre 505 Peugeot qui me conduisit  jusqu’à  Maghnia. A bord de  cette  voiture  avaient pris place également en plus du chauffeur deux autres personnes qui semblaient se connaitre. Tous  tenaient un téléphone portable  et les appels  ne manquaient pas. On se croirait dans une téléboutique.  Après une vingtaine de minute de route nous arrivions  à la fin de notre périple et je me séparai de ce monde non sans avoir préalablement payé 2 000 Dinars à celui qui semblait être le chef de bande. Il tenta timidement  de m’arracher encore 500 dinars de plus  et j’opposais alors  un courtois  refus.

Ayant  réservé ma place dans un taxi jaune (intercommunal), j’ai tenté  d’acheter une puce téléphonique puisque le roaming  entre le Maroc et l’Algérie ne fonctionnait pas suite à des problèmes que l’opérateur téléphonique  Djezzy  avait avec le gouvernement Algérien.  On m’exigeait  une photocopie certifiée conforme de ma carte d’identité ce que je ne pouvais fournir. Cela m’a fait penser à l’Etat algérien qui voulait  relancer le tourisme. Comme par habitude Il s’y prenait encore une fois très mal.  A 9 h 00  précise  notre taxi pris  la route en direction d’Oran où nous arrivions vers 11 h 15. Nous étions le 12 avril  2011.

J’ai accompli une formalité administrative le  lendemain  mercredi 13, et après avoir rendu visite à mes enfants, à  mon frère,  à ma sœur et à leurs enfants, récupéré des  documents d’Etat-civil , je repartais d’Oran  le Jeudi 14 à 7 h du matin pour retourner  au Maroc  toujours via cette frontière  fermée par les autorités algériennes et en espérant surtout  avoir moins de mal  à la traverser. Mes fessiers n’avaient pas encore totalement récupérés de l’exercice auquel  ils furent soumis deux jours plus tôt. Je rappelle que le motif essentiel de cette expédition qui n’était pas exempte de risque, était surtout la remise d’une procuration et la récupération de mes documents d’Etat-civil.  Dans des pays qui se respectent, les services de la poste  pourraient amplement remplir cette mission à moindre coût, de risques et de fatigue. Mais nous avions a faire en Algérie, pays indépendant depuis près de 50 ans  et qui  patauge encore dans l’organisation de ses services publics pour le  grand malheur  de ces citoyens.

Il était 7 h du matin lorsque le taxi chargé de six passagers, s’ébranla en direction de Maghnia où nous sommes arrivés à 9 h 15.  Ayant acheté une Puce téléphonique  j’avisais mon fils que je suis bien arrivé à Maghnia  et que les choses sérieuses allaient commencer.  Magnéto  Serge !

Désirant éviter  la phase du motocycliste, je me suis rendu chez un commerçant qui en plus de son activité commerciale, il était  un relais de ces passeurs. Je lui ai raconté mes déboires de ma venue en Algérie  et il m’a assuré que les passeurs avec qui il travaillait assuraient un passage  grand confort à leurs passagers puisque ces derniers ne faisant que se transborder d’une voiture algérienne à une autre marocaine. Comme il m’est arrivé de le faire  déjà par le passé.  Je lui confirmé donc  ma volonté  de faire la traversée.  Après une demi-heure d’attente, une voiture  arriva  et il me demanda de suivre le chauffeur. Je prenais place donc cette voiture  et  nous voilà partis pour l’aventure.  Le chauffeur  fit plusieurs courses avant de prendre la direction de la frontière. Il commença par faire son marché  qu’il déposa chez lui, puis passa chez un Boulanger  d’où il acheta un pain  tout chaud  et ce n’est qu’après il prit la direction de la frontière.  Tout en roulant, je  lui fais part de mes déboires vécues à l’aller. Il ne dit mot, mais m’informa qu’aujourd’hui  la surveillance de la frontières  était plus sévère  en raison de l’arrivée du Président Bouteflika  à Tlemcen pour l’inauguration de la cérémonie « Tlemcen capital de la culture islamique ».

Après avoir roulé sur la route nationale, il bifurqua à gauche  pris  un chemin vicinal quelques minutes,  puis une piste  pour finalement  arriver à la ferme  qui a été mon point de chute lors de ma traversée.  Je lui ai fait part de mon désaccord  en lui disant que sont relais à Maghnia  m’avais assuré  que la traversée allait être toute autre que celle que j’ai vécue il y a 2 jours. Pour toute réponse, il me dit qu’en raison de l’arrivée de Bouteflika à  Tlemcen aujourd’hui  nous ne devrions pas travailler car cela était très risqué aussi bien pour eux que pour les passagers. Comme pour me prouver tout cela, il m’ordonna d’aller me cacher  dans le poulailler car trois voitures de gendarmes ou de douaniers passaient non loin de là. Je m’exécutai tout en suivant l’événement à travers la porte laissée entrebâillée. En effet  à 100 mètres de distances  trois 4 x 4 de la gendarmerie  passaient à très faible allure à deux cent  mètres  delà.  Après qu’ils furent hors de vue,  mon chauffeur parti et me laissa seul  avec  celui qui m’avait charrié sur sa motocyclette. Celui-ci  téléphona  à l’aide de mon portable  au  soldat  de garde afin de s’assurer de l’absence des gendarmes. Il lui répondit qu’il fallait encore attendre environ une heure encore  avant  que le chemin ne soit sécurisé.

Je m’installais  sous un figuier  au milieu  des poules et des coqs.  Une gamine  âgée de neuf années accompagnée de son frère  vint me tenir compagnie. Histoire de meubler mon temps j’entamais une conversation  avec  elle. Elle était  très éveillée  pour son âge alors que je pensais que les ploucs étaient plus ou moins attardé dans leur façon d’être. Encore un syllogisme  hélas ! Mon fils m’appela pour avoir de mes nouvelles  et je profitais de l’occasion pour lui décrire le tableau champêtre dans lequel je vivais  à cet instant.  Je reprenais ensuite ma discussion avec ma gamine  qui m’apprit que l’homme à la motocyclette  s’appelait Khalid et qu’il mentait comme il respirait.  Je devinais le but de l’entretien  qu’elle m’accordait et j’ai pris une pièce de 50 dinars que je lui remis. Elle ne s’est pas fait  prier pour la prendre.  Pendant notre discussion un autre 4 x4  de la gendarmerie  passait  au loin faisant le chemin inverse de tout à l’heure. Sans-doute il rentrait au campement que l’on apercevait au loin à un kilomètre environ à vol d’oiseau.

Entre-temps  mon Khalid  qui était parti avec sa moto  en éclaireur revint  et me disant qu’il fallait qu’on  traverse. Il  me  demanda de m’installer  à l’arrière de sa motocyclette.  Je n’avais pas d’autre choix que de  m’exécuter et nous revoilà parti,  lui en zigzagant  et moi tenant  difficilement l’équilibre, cramponné à la scelle de ce motocycle, les pieds ballants.  Tenir l’équilibre dans cette situation n’est guère facile puisqu’il zigzaguait sans cesse sans doute  en raison de l’état de cette piste qui finalement ne servait  qu’à ce genre de déplacement. 

Soudain il me dit qu’on été poursuivit  et que je devais sauter de la moto.  Je fus apeuré  sans doute, et pensant que j’avais encore l’agilité de mes vingt ans, je sautais, mais compte tenu des dénivellations  et de l’état de cette piste  ce qui devait arriver, arriva. Fatalement  Je me pris un   plongeon  d’où  je me relevai de suite. J’avais  des marques de cette chute  sur mon blue-jean ainsi que sur mon  blouson couleur moutarde que je mettais pour une première fois.. Heureusement  qu’il n’y avait aucune trace de  déchirure.  Je repris  mon chemin à pied  en pestant contre ces fumiers de passeurs qui n’hésitaient pas à  faire subir  des misères à ces malheureux « harrags ». Alors que mon  Passeur  s’était envolé  avec mon cabas je ne m’inquiétais  pas outre mesure de mon bagage mais je me hasardais à me retourner pour voir  était ceux qui nous suivaient. Il n’y avait personne.  J’ai fini mon chemin à pied environ  cinq cents à six cents mètre  pour  rejoindre mon passeur qui m’attendait devant  cette petite cabane qui lui servait  d’abri pour son vélomoteur.   Après avoir gueulé  je l’ai quand même payé  deux mille dinars. Il en voulait plus  et je lui ai juré qu’il n’aurait pas un centime de plus en raison de traitement qu’il venait de me faire subir.  Nous arrivions au terme de notre partie de voyage puisque nous étions arrivés  pratiquement à la frontière algéro-marocaine.  Je voyais  à quelques centaines de mètres la ferme abandonné qui a servi de fin au  premier relais effectué  à l’aller. 

Je pris mon cabas  et me voilà  reparti,  crapahutant encore à travers champs pour rejoindre mon  dernier relais. Je fus accueilli par deux hommes  dont un semblait être en dehors de toute  tractation. Je pensais retrouver  mon premier passeur marocain d’Oujda puisqu’on m’avait assuré que c’était lui qui allait prendre le relais.  Hélas, il n’en fut rien. La personne qui le remplaçait  n’avait rien d’autre comme moyen de locomotion qu’un  vélomoteur. Eh oui encore un autre. Je pestais fort contre cela  et avec  calme mon interlocuteur me dis qu’il n’y a pas d’autre moyen  pour rejoindre Oujda  du fait que ce jour aucune traversée ne s’est faite en raison de la vigilance qui s’était accentuée en raison de cette fameuse visite du Président Bouteflika  à Tlemcen.

N’ayant pas d’autre choix, je me résignais  à prendre place sur la place arrière du vélomoteur. Même s’il n’avait pas de siège  cet engin  avait quand-même des repose-pieds ce qui m’a permis de tenir un meilleur équilibre.  Nous avions parcouru une dizaine de kilomètre  sur une piste plus carrossable que celle sur laquelle j’avais chuté.  Après quoi  nous avions  emprunté un  route vicinale.  Après quelques kilomètres il s’arrêté devant un bonhomme qui avait devant lui de  grandes bouteilles en plastique rempli d’essence et de gaz-oil.  C’était  la station d’essence puisque tout le long de cette frontière  et jusqu’à Oujda même  ces petits trafiquants  avaient peu à peu remplacé toutes les stations  de carburant qui avaient existé  dans la ville d’Oujda puisque les produits vendus, venus en contrebande d’Algérie, étaient vendus nettement moins chers. 

Nous avions repris  notre chemins  et nous avions fait encore une bonne dizaine de kilomètres  pour finalement  entré à Oujda ville.  A ma demande il me déposa  devant le café  « Petra ». Il était  presque midi.  Avoir perçu son dû (deux cent  dirhams) il me quitta  en s’excusant du peu de confort qu’il m’avait prodigué durant son trajet.

Je me suis installé à la terrasse du café,  et j’ai tout de suite  pris le soin de dépoussiérer  aussi bien mes chaussures que mes vêtements.  Comme par un curieux  hasard, les cireurs qui d’habitudes pullulaient dans le boulevard étaient  totalement absent.  J’ai demandé au Garçon de café les suites  de l’agression dont je fus victime trois jours avant.  Il me disait qu’en définitif mon agresseur a pu s’enfuir   malgré toute la meute d’hommes lancés à sa poursuite.  J’en concluais qu’il n’était pas si drogué qu’il n’en avait l’air  et encore une fois  je remercie  Dieu  de m’être tiré d’affaire  sans dommage de ce voyou.

Je me rendis de suite à la Gare des chemins de fer  d’Oujda  d’où je pris le train de 13 h 00  pour Fès.

A peine installé  dans  un confortable  wagon,  je pris soin de téléphoner à mon fils  afin de le rassurer  de l’issue heureuse de cette maudite traversée que je ne suis pas prêt d’oublier.

Il était  près de vingt heures lorsque j’arrivais  chez moi  certes fatigué mais content  de retrouver mon chez moi  et de  rassurer mon épouse qui s’est beaucoup inquiétée durant tout le temps  de ce périple. J’étais encore en  entier, sain et sauf et je ne dois  cet état qu’à la bénédiction parentale qui m’a accompagné tout au long de cette affreuse  traversée d’une frontière fermée par une décision absurde  et incohérente de l’Etat  Algérien.

                                                                                              BENOUALI  ABDELDJALLIL

 

 

 

 

 

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 16:57

ENFIN  UNE LUEUR D’ESPOIR  VENUE  DE L’EST

De   Benouali  Abdeldjellil

La journée du 14 janvier 2011 est à marquer d’une pierre blanche d’abord pour le peuple frère de Tunisie mais aussi peut-être, du moins  je l’espère,  pour le Peuple Algérien et pour tous les peuples arabo-musulmans  vivant encore  sous le joug d’une dictature républicaine.

La Jeunesse Tunisienne  a,  sur la trace de ses aînés,  assumé sa responsabilité  et a purifié sa patrie  de ceux  qui se sont accaparés  des rennes du pouvoir  non pas pour le faire prospérer, mais pour  s’accaparer de ces richesses, appauvrir  et asservir  son peuple, plongeant ses jeunes  dans le désarroi le plus total en bouchant toutes les issues salutaires pour une vie meilleure.

Cette Jeunesse Tunisienne à rendu la fierté  à son emblème national  et a montré la voie à suivre au  peuple  voisin et frère Algérien  qui continue à être opprimé  et spolié de ses richesse  sans retenue, sans scrupule   et  toute honte bue.  Oui disais-je elle rendu la fierté à son emblème non pas pour une minable partie de foot comme l’ont fait les Algériens, mais par la récupération de sa dignité longtemps bafouée.   Cette Jeunesse Tunisienne a montré une fois de plus que la liberté ne s’octroie pas   mais s’arrache  en acceptant de payer le prix fort  en vies humaines, en souffrance  et en privation de liberté.  Plusieurs  chaines de télévision  ont véhiculé  des images insoutenables montrant  cette horde de policiers  qui n’a ni Dieu ni Patrie , s’acharner sur des jeunes manifestants souvent  à terre  en  donnant sans compter  des coups de  pieds  et de poings  quand la matraque ne suffisait pas.  J’espère que le nouveau pouvoir  saura exploiter ces images   afin  de retrouver tous ses fumiers de policiers ou de gendarmes  et  les remercier  dans leur monnaie avec laquelle ils ont traité leurs frères Tunisiens.  Ceci servira  de leçon pour d’autres  agents de l’ordre  dans tous les pays  vivant encore sous le joug de la dictature soit disant république démocratique et populaire,  en commençant par  leurs voisins  de l’Ouest afin qu’ils sachent  ce qui leur adviendrait au cas ils agiraient de la sorte.  Le  congédiement  avec perte de tous les droits pécuniaires   voilà la moindre sanction qu’on pourrait réserver à ces  policiers véreux.

Le Peuple frère  de Tunisie, petit par son nombre mais combien grand par sa conscience politique et  par sa bravoure  saura se relever  et faire le tri de tous ceux qui ont abusivement profité des largesses  et de la concussion  des  Ben Ali  et des Traboulsi et de leurs consorts   afin de récupérer les biens mal acquis  et les restituer à la nation  Tunisienne.

Si je n’ai pas de conseils à donner à ce peuple  qui est  très conscient de ses responsabilités et qui vient de le démontrer, je me permettrai tout simplement  de faire des souhaits et des vœux  afin que l’acquis révolutionnaire de l’instant   ne se perde pas  et ne permette pas aux  politiciens  véreux  chassés par la grande porte ne reviennent par la lucarne.

Tout d’abord je souhaiterai que le peuple Frère Tunisien vive une véritable démocratie  et ne s’atomise pas dans une pléiades  de partis politiques  rendant ainsi  le pays ingouvernable. Cette méthode  est utilisée en ce moment  dans de  nombreux  pays dictatoriaux pour afficher un semblant  de démocratie.  Cette méthode ne fera que le lit  des futurs rapaces avide de sang  des peuples et ne se feront pas prier pour assouvir  leurs  desseins.  Il faudrait placer la barre assez haute pour qu’en définitive il n’en résultera que quatre ou cinq partis politiques.  Un parti  du Capital  qui naturellement contribue à la richesse du pays. Un autre  Social qui œuvrera pour la sauvegarde du  bien être  des travailleurs  et des gens à faibles revenus. Un troisième  écologique qui veillera à la bonne santé de notre terre. Et un ou deux autres partis pour jouer  le folklore de la démocratie républicaine.  On évitera de créer  un parti de l’islamisme, car je suis de ceux qui sont persuadés que l’islam se trouve  dans les actes de l’individu   et non pas dans la récitation d’une   théologie d’une autre ère.

Je souhaiterai aussi que le Peuple frère Tunisien  saura à qui donner sa voix lors des élections futures.  Si nous regardons ce qui se passe à leur frontière de l’ouest, nous verrons que  des citoyens  boudent de véritables et authentiques partis politiques sous le prétexte fallacieux  que ses dirigeants sont berbérophones,  ou francophone  ou que sais-je encore d’autre de pareils qualificatifs. Seule l’intégrité morale,  la compétence  et le dévouement à la cause nationale  devront être les critères principaux  que devront remplir les   candidats aux futures élections.

Ces mêmes  critères  devront être remplis également par tous les candidats aux postes de responsabilités à tous les niveaux qu’ils soient. On veillera  à lutter contre l’esprit du clanisme, du tribalisme  ou du maraboutisme  afin qu’il ne gangrène pas la vie politique du pays. La  Tunisie  a acquit durant ces dernières décades quelques  points  qui l’ honore  tels que les droits de la femme par exemple  ou  la sécurité des personnes.

Je souhaiterai aussi que les futurs dirigeants de notre sœur  Tunisie, surveillent attentivement la politique de la France.  Nous avons vu par le passé comment  cette France, soit disant  pays des droits de l’homme, encourageait la corruption de  tous les  dirigeants véreux de l’Afrique  en général en votant même des lois pour faciliter ce fléau à gangréner les pays visés.  Après  avoir  conseillé et aidé  ces dirigeants  à appauvrir leur peuple  elle les a rejeté  comme des kleenex  quand le vent tourne en leur défaveur. Souvenez-vous des Mobotu, des Bango, des bokassa  du Chah d’Iran, des Habré, des Harki d’Algérie  et que sais-je d’autre de ses fumiers que leur peuple a rejeter.  Pour ne pas faillir à cette tradition, la responsable du parti   de l’Ecologie Mme  Cécile Duflot, s’est précipité pour dire  "Il serait inacceptable que la France devienne un refuge pour celui qui par son obstination et sa gestion policière risque de précipiter la Tunisie dans une situation périlleuse".  Il y a comme un semblant  de « retard à l’allumage »  comme dirait mon mécanicien.

Tout récemment encore  et particulièrement dans ces récents événements de la Tunisie, n’a-t-ont pas entendu   la Sinistre des Affaires Etrangères  l’arrogante  Allio- Marie proposer aux dirigeants de la Tunisie et de l’Algérie de les aider  en leur dispensant  son savoir faire  dans la répression  des  manifestations populaires.  Même quand la Scélérat Ben Ali s’en fut parti, j’ai  suivi  plusieurs tables rondes  de politicards français  débattre de la situation  en Tunisie.

Pour la plupart,  il ne plaignaient pas   Ben Ali  car il avait bien  rempli  sa mission pour la sauvegarde de leurs intérêts en Tunisie, mais plutôt ils débattaient du   « comment réagir » à   cette nouvelle donne  et comment encore amadouer  le peuple tunisien pour lui sucer encore les quelques richesses qui lui reste. Personne du monde politique ,  même  chez les gens de l’opposition tels que le Maire de Paris, M. Bertrand  Delanoë,  originaire de Tunisie, n’a pas relevé  cette choquante  intervention de sa  Sinistre  compatriote Mme Alliot-Marie.  Seul le cinéaste Serge  Moati, lui aussi originaire de Tunisie  a eut  l’honnêteté  de le rappeler à ses interlocuteurs.  

Quelque uns  tels que Mr Jack  lLang  ont vu leur langue  se délier soudainement  pour  se réjouir  du départ de leur serviteur Bénali en disant ceci : Bravo au peuple tunisien",. "C'est une heureuse et bonne nouvelle pour le peuple tunisien, qui par son courage aura réussi à vaincre la dictature". "Trop longtemps, une grande partie de la classe politique française a été complaisante à l'égard de Ben Ali", a-t-il jugé.

Touché  par une amnésie sélective,  Il a oublié  tout simplement  que durant les 23 années de règne de Ben Ali,   M. Lang  a assumé   durant  au moins le tiers  de ce temps  une  fonction  très importante  dans cette classe dirigeante. Je dirais  même qu’il fut l’un des principaux conseillers de Mitterrand.

Et pour en finir,  je n’oublierai pas de dire combien je  souhaite voir  le Peuple Algérien  (dont je fais partie) soit contaminé  par cette révolution  et prendre exemple  sur son frère le Peuple de Tunisie. Si la Tunisie   à souffert durant 23 ans de spoliation, l’Algérie  souffre de ce mal durant  près de 50 années. S’ils avaient pu,  les successifs dirigeants de l’Algérie indépendante, qu’ils soient militaires ou civils, ils auraient vendu non pas uniquement son sous-sol  en  pétrole et en  gaz mais aussi son sol  et tout ce qui se trouve dessus.  Des vampires  assoiffés d’argent et de sang  de leurs frères, ils n’ont reculé devant aucun stratagème pour remplir leurs comptes bancaires  ouvert  dans tous les pays occidentaux  et même orientaux. Il est temps  que mes Frères Algériens  puissent  comprendre que ces charognards ne lâcheront pas prise de leur propre gré.  Leurs crocs sont bien  ancrés dans notre chaire. Aux grands mots, utilisons les grands moyens. C’est  une procédure chirurgicale  à la « Tunisienne »  qu’il faudrait. 

Non seulement ils ont vidé le pays  de ses richesses, mais chose aussi grave, ils sont semés la discorde dans la région et dressés les Algériens contre leurs frères marocains.  Par leur politique basé sur le terrorisme, ils n’ont cessé de chercher des noises à leurs voisins  aussi bien de l’ouest mais aussi du sud comme le démontrent certains articles parus ici ou là dans la presse ou sur la toile de l’internet. Ils ont entravé  la réalisation des vœux de tous les peuple limitrophe  a savoir la réalisation du Maghreb  Arabe Uni. 

Puisse Dieu faire en sorte qu’ils ne puissent en profiter, pas même  les membres de leurs familles ou leurs progénitures et les punir  dans leurs chaires

En attendant je souhaite tout le bonheur du monde  à nos valeureux frères Tunisiens et beaucoup de courage  à mes frères Algériens.

 

 

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