Voilà maintenant depuis près de 6 mois que des jeunes marocains organisent à travers les principales villes du Maroc des marches revendicatrices. Ce phénomène s’est autoproclamé « Mouvement des jeunes du 20 février » et se veut revendicatif pour une meilleure reconnaissance des droits de l’homme. Au départ ce mouvement s’était créer au lendemain des soulèvements des peuples Tunisiens et Egyptiens et voulait s’inscrire dans cette ligne qu’on a nommé depuis le « printemps arabe ». Son instrument de propagande a été comme l’ont été celui ces prédécesseurs Tunisiens et Egyptiens, les réseaux sociaux du Net à savoir Facebbok et Twitter. A ce mouvement se sont joint quelques partis politiques de très faible importance ou en mal de reconnaissance. La première marche a été effectuée le Dimanche 20 février 2011.
Sa majesté le Roi, prenant toute la mesure de ce mouvement, et désirant profiter de ce dernier pour donner une accélération à la démocratisation qu’il avait déjà entamé depuis son avènement au pouvoir, a, dans un discours solennel prononcé le 9 Mars 2011 annoncé la révision de la constitution. A cet effet il a nommé une commission composée d’hommes et de femmes des plus illustres du pays reconnus pour leurs compétence en matière de droit constitutionnel, et surtout réputés pour être des hommes et des femmes intègres, compétents et jouissant d’une réputation sans faille dans leur moralité . Cette commission était composée de 18 membres tous universitaires et en même temps juristes ou représentant de la société civile. Elle fut présidé par Monsieur Abdeltif Mennouni, éminent juriste reconnu à l’Etranger, professeur de droit à la factulté de Rabat, ex-membre du Conseil constitutionnel, de l'Instance équité et réconciliation (IER), de la Commission consultative de la régionalisation (CCR), entre autres. Il siège également pour le Maroc à la Commission Européenne pour la démocratie par le droit.
Le Roi Mohammed VI a appelé cette commission a observé une démarche d’écoute et de concertation et à faire preuve d’imagination et de créativité pour proposer une architecture rigoureuse qui repose sur une définition claire du pouvoirs des différentes institutions afin de leur permettre d’assumer pleinement leur responsabilité dans un climat politique serein.
Sitôt nommée, cette commission a établi un calendrier pour recevoir l’ensemble des partis politiques du pays et des syndicats, le patronat, les associations civiles et quelques docteurs en théologie. Les auditions terminées, la commission a élaboré un projet de constitution qu’elle a soumis à sa Majesté le Roi qui dans son discours du 17 juin 2011 a annoncé la date du 1 er juillet 2011 date du référendum pour l’approbation de cette constitution. Durant toute la période préélectorale, tous les partis et tout le tissu social et politique du pays ont pu s’exprimé aussi bien dans à la télévision qu’à travers des meetings ou des marches comme ce fut le cas de ce mouvement du 20 février. Beaucoup préconisant un vote pour le OUI et certains recommandant un vote du NON comme cela se fait dans tous les pays du monde.
Il faut préciser que durant toute période c'est-à-dire du 20 février au 1 juillet 2011, ce mouvement des jeunes n’a pas cessé ses marches hebdomadaires et a boycotté les audiences de la commissions consultative chargée d’élaborer le projet de constitution. Certaines de ces marches se sont déroulées dans le calme sous l’œil vigilant d’un service d’ordre très discret, d’autres un peu plus animées puisqu’on a pu déplorer à Nador trois au quatre décès dans un incendie d’une banque dont les auteurs n’étaient autre que ces jeunes du 20 février.
Le 1er juillet 2011 tout le peuple marocain y compris les marocains installés à l’Etranger a voté. Des commissions étrangères ont pu assister au déroulement de ce référendum qui s’est déroulé sous les meilleurs auspices. Après dépouillement, les résultats officiels suivants ont été proclamés.
Nombre de votants 10 154 666
Suffrages exprimés 10 063 423 99.10 %
OUI obtenus 9 909 356 97.58 %
NON obtenus 154 067 1.52 %
Blancs ou nuls 91 243 0.90 %
Tous les partis politiques et les organisations nationales et le peuple marocain dans sa majorité ont salué dans la joie ce résultat qui va propulser encore plus le Maroc vers une réelle démocratie et donc vers un meilleur développement. Toutes les nations de l’occident, du moyen et extrème –orient et les instances internationales ont applaudi à l’annonce de ce résultat. Ne se sont manifesté par leur silence assourdissant, que les pays arabes qui voient d’un mauvais-œil le Maroc prendre le large et qui se caractérise par son développement et sa marche vers une démocratie authentique. Et comme dans toutes élections, il y a des mécontents, ce rôle va être joué par ce mouvement du 20 février et les quelques petits partis qui le soutiennent et qui avait prôné déjà et tout au long de la période pré-électoral l’abstention. Ils ont dénoncé quelques irrégularités qui en fait n’existaient que dans leur imagination puisque absents de tous les bureau de vote. Il est de bonne guerre en politique de ne pas accepter si facilement une défaite surtout quand elle est aussi cuisante que celle qu’ils viennent de subir.
Chez les peuples imprégnés des valeurs de la démocratie les choses en seraient restés là. Mais pas chez ceux qui se réclament de cette démocratie et qui en fait ne sont que des anarchistes démunis de tout esprit constructif et donc de tous programme politique pour le pays.
C’est ainsi que même après la proclamation officielle des résultats, ce mouvement du 20 février continue à organiser des marches hebdomadaires dans les principales villes du Maroc en beuglant toutes sortes de slogans dénués de tout bon sens ou presque. En effet : il (le mouvement du 20-02) continue de réclamer plus de démocratie alors qu’il refuse le résultat sorti des urnes et démontre par là-même qu’il n’est pas démocratique du tout. En plus dans toutes les nations du monde qui se réclament de la démocratie, les marches et les manifestations sont soumises à des règles très strictes afin que le pouvoir puisse assurer leur bon déroulement et surtout préserver l’ordre et la sécurité des citoyens. La première obligation qui est faite aux organisateurs, c’est le dépôt d’une demande d'autorisation dans laquelle est précisé, l’objet de cette manifestation, son itinéraire, et le service d’ordre qu’ils comptent mettre en place. De cette première obligation, le mouvement s’en est affranchi profitant d’une volonté très perceptible de sa Majesté le Roi de ne pas envenimer la situation en abondant dans le sens que veut donner ce mouvement c'est-à-dire la violence. Le service d’ordre est toujours présent, mais discret et surtout respectant les consignes qui lui sont données: à savoir éviter la violence autant que faire se peut. Difficile d’assurer dans de telles conditions mais les forces de l’ordre en présence ont démontré par leur professionnalisme qu’ils pouvaient le faire. Cela s’est fait bien sûr au détriment de la bonne marche de leurs services administratifs puisque tous les agents sont sommés d’assister et d’observer ces marches.
Avant d’aller plus loin, je tiens à souligner et rappeler à certains, que je suis algérien résident au Maroc. Soucieux de la bonne santé du pays où je vis, je suis très attentivement le développement du Maroc, du monde arabe en général y compris l’Algérie. Dire que je ne fais pas de rapprochement avec qui se passe dans mon pays c’est vous dire un mensonge. OUI et j’en suis désolé de ne pas voir mon pays avancé au même rythme car ces moyens financiers sont beaucoup plus important. Hélas !
Ceci dit, je voudrais, et c’est le but de ma présente, dire à mes frères Marocains qui militent dans ce mouvement du 20 Février « Hadari, Hadari, Hadari ». Oui ! Faites attention à ce que vous êtes en train de faire. Vous êtes tout simplement en train de porter un grand préjudice à l’image de votre pays qui jouit d’une bienveillante reconnaissance du monde occidental qui s’est traduite par un bond exceptionnel dans le développement du pays. Comment voulez-vous que le touriste étranger réagisse quand il assiste à ces marches et observe ce service d’ordre courir dans tous les sens pour les canaliser. Bien sûr que cela l’effraye et l’inquiète beaucoup et bien sûr qu’il en parlera à son retour dans son pays d’origine et cela se traduira forcément par des défections de nombreux touristes privant ainsi le pays d’une rentrée significative de devises.
Est-ce que ces jeunes qui forment la cohue savent que certains leadeurs de ce mouvement sont peut-être tout simplement des vendus à la solde de certaines organisations étrangères qui voudraient déstabiliser le Maroc en instaurant dans ce pays un climat de violence à l’instar de ce qui se passe dans d’autres pays arabes. Je ne pense pas utiles de les citer. Les derniers événements du démantèlement d’un camp à El Ayoun sont encore tous frais dans nos mémoires pour se rappeler que la manipulation existe et qu’elle n’est pas forcément détectable pour le commun des mortels. D’autres part, si le Maroc a fait le progrès que nous constatons tous c’est grâce à sa stabilité politique, qu’il ne cesse de démontrer à tous les industriels de l’Univers pour capter leurs capitaux car le monde des affaires a horreur de la violence qui est signe d’instabilité politique.
Est-ce que ces jeunes qui scandent des slogans savent qu’ils sont eux-mêmes les instigateurs de tout ce qu’ils dénoncent. Ils appellent à plus de démocratie et ils sont les premiers à la bafouer en rejetant un résultat d’un scrutin qui s’est déroulé dans la plus grande transparence. Ils dénoncent la corruption est ils seront les premiers à soudoyer un agent de l’ordre pour éviter une contravention. Ils fustigent un parlementaire corrompu alors que c’est avec leur voix souvent monnayée qu’il a été élu.
A ces jeunes bouillants, je peux par contre leurs rappeler que la politique ne se fait pas par la rue. S’ils veulent participer au développement de leur pays il faudrait qu’ils aillent militer dans des partis politiques. Sur les trente cinq partis existant ils finiront bien par trouver un qui puisse convenir à leurs aspirations politiques. Et s’il en trouve pas, pourquoi ne pas créer un trente sixième en le dénommant « Parti du 20 Février ». C’est à travers le jeu des partis politiques que les idées progressent et que la démocratie avance.
Et puis je voudrais tellement leur dire de voir ailleurs dans le monde arabe et africain comment il évolue. Je devrais dire plutôt comment il stagne ou il régresse à l’image de leurs voisins « Algérie ». Il faut qu’ils lisent les journaux de ces pays, disponibles sur le net, pour se rendre compte combien la vie est nettement meilleure à vivre ici qu’ailleurs. Il n’y a pas photos, je vous l’assure. Ces jeunes ignorent peut-être totalement qu’ils vivent dans le pays le plus avancé du monde arabe d’une manière générale. Ils devraient en être fiers. Fiers de leur Roi et de son entourage qui est l’artisan de tout ce progrès visible dans tous les domaines, qu’ils soient économiques, culturels ou sociaux ou sécuritaires.
Je ne voudrais pas terminer sans rappeler à tous mes frères marocains, qu’il faut qu’ils soient à la hauteur de ce Roi bénit de Dieu et qu’ils doivent impérativement lui apporter tout leur soutien franc et indéfectible pour la construction de ce Maroc pour le bonheur de tous les Marocains et celui des générations à venir. Sa Majesté le Roi y travaille déjà depuis son avènement sur le Trône . Alors AIDONS-LE !