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  • : Le blog de maghrabi.over-blog.com
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  • ACH DEZEAU
  • Révolté par tout ce qui se déroule de travers dans mon pays, j'ai trouvé ce moyen pour crier ma haine envers tous les décideurs d'une vie difficile et des auteurs des coups tordus.
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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 18:59

C'est en écrivant  un commentaire  comme j'en écris assez souvent sur les colonnes d'el Watan  qu'une fois de plus  je fus nettement bloqué  en voyant  une page  de l'administration  d'el Watan   ressurgir sur mon écran  effaçant tout ce que j'avais écris . Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive. En fait c'est la deuxième fois puisque,  à la première fois  j'ai réagi  en publiant  sur ce même blog  mon billet  Commentera celui qui pourra.

Cette fois-ci, je  commentais un article du journaliste  M.A.O qui  écrivait  le 9.08.2014  ceci?.

Pourquoi le Maroc s’acharne contre l’Algérie

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Un haut fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères explique comment et pourquoi le Maroc s’acharne contre l’Algérie. En se basant sur le dernier «coup fourré» du ministre marocain des Affaires étrangères, Salah Eddine Mezouar, qui a imputé à l’Algérie tous les maux dont souffrent ses compatriotes, ce haut cadre de la diplomatie algérienne apporte une cinglante réponse aux assertions et allégations mensongères produites par le makhzen et véhiculées par des médias «aux ordres».

Ce haut fonctionnaire algérien assène ainsi un véritable «cours de diplomatie» au MAE marocain, qui a donné libre cours à ses «errements frénétiques» lors d’un récent passage sur le plateau d’une télévision étrangère. En lui rappelant des vérités historiques relatives aux relations entre les deux pays, ce haut fonctionnaire au MAE souligne le fait que l’Algérie a sans cesse déclaré et prouvé sa disponibilité à relancer et à développer les liens de coopération au service des relations de fraternité et de bon voisinage avec le Maroc, auxquelles elle est attachée.

Preuve en est la dernière réaction du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui, malgré la virulence des propos de M. Mezouar, réaffirmait le souci de l’Algérie d’établir des relations «normales» avec le Maroc. Pour «rafraîchir» la mémoire du chef de la diplomatie marocaine atteint d’«amnésie», il rappelle de nombreux faits historiques qui ne donnent pas à l’Algérie le statut d’agresseur, contrairement à ce que le MAE marocain veut faire croire.

Pour étayer ses propos, ce haut cadre algérien évoque la «guerre des sables» de 1963 où l’Algérie, qui venait de recouvrer son indépendance, a dû repousser les assauts expansionnistes de l’armée marocaine. Il lui a également rappelé dans quelles conditions l’Algérie a opté, en 1995, pour la fermeture de sa frontière avec le Maroc, soulignant ainsi l’accusation de l’Algérie d’être derrière l’attentat qui a ciblé, en août 1994, un hôtel à Marrakech alors qu’elle faisait face, seule, à des actes terroristes d’une extrême sauvagerie.

Chasse aux Algériens

Une accusation suivie d’une véritable chasse aux Algériens qui s’est traduite, dans un premier temps, par l’instauration de visas pour ceux désirant se rendre au royaume et qui a abouti à la dépossession de dizaines d’Algériens de leurs biens immobiliers avant d’en être expulsés manu militari sans ménagement.

Autre fait souligné : le refus du Maroc de recevoir, en 2005, une délégation conduite par l’ancien chef de gouvernement algérien, Ahmed Ouyahia, lequel œuvrait à la normalisation des relations avec le Maroc. Ce haut fonctionnaire, qui semble bien maîtriser le dossier marocain, ne manque pas de relever l’appel, maintes fois réitéré par l’Algérie, à «l’arrêt de la campagne de dénigrement contre l’Algérie, à une coopération efficiente et de bonne foi pour stopper les flux massifs de drogues et se résoudre, une fois pour toutes, à accepter sa position de principe par rapport à la question du Sahara occidental qui relève de la responsabilité des Nations unies».

Pour ce haut responsable algérien, «il est vain de mettre la question du Sahara occidental au cœur de la relation bilatérale» comme se plaît à le faire Mezouar, car «la position algérienne, qui rejoint celle de la communauté internationale, est inflexible». Il souligne dans ce sillage l’existence d’une doctrine onusienne de décolonisation.

«La stratégie de la tension»

«Il est malheureux de constater que les relations bilatérales algéro-marocaines et la construction maghrébine ont fait les frais de la stratégie de la tension et de la politique de rupture que nos voisins marocains entretiennent savamment et cultivent avec une rare constance pour tenir en otage la destinée des peuples maghrébins avec le vain espoir de voir l’Algérie renier sa position principale  sur la question du Sahara occidental qui est conforme, je le précise, à la stricte  légalité internationale», ajoute ce haut fonctionnaire, qui explique cet acharnement marocain contre l’Algérie par «cette peur panique du Maroc à l’approche de rendez-vous cruciaux, en octobre prochain et en avril 2015, où l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, devra faire son rapport au Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental».

«C’est cette perspective douloureuse qui  explique, selon le même responsable, la rage et le désarroi de Mezouar, qui en est réduit aux gesticulations paniquées et aux réactions hystériques visant à rendre l’Algérie responsable de l’impasse que connaît le processus de règlement de ce conflit.» Une panique qui pousse le makhzen à intensifier ses attaques médiatiques en excellant dans l’art de la duperie, de la manipulation et de la désinformation, devenues sa spécialité en l’absence de faits réels.

M. A. O.

Je livrai  alors mon  commentaire  dans lequel je disais.

Il est curieux que ce haut responsable  du ministère des  Affaires Etrangères  ne puisse pas  divulguer son nom . Est-il si divin que cela ?  Et quel mal y a t-il  à faire connaitre son nom aux lecteurs quand on assène  des vérités.? A moins  que celles-ci  n'en soient pas. C'est des choses qui arrivent dans le journalisme.

Je continuais en disant ceci:

Sans vouloir rentrer dans les  querelles de masseuses de bains ( tayabates)  il y a une vérité qu'il me plairait  de dévoiler aux Algériens  C'est celle que l'auteur  du billet appelle  la guerre des sable de 1963. De ce triste événement  j'ai toujours cru à la théorie  développée par le sinistre  AHMED  BEN BELLA.  Je  le vois encore  au Forum  du Gouvernement où il a tenu un discours  haineux à l'égard du Maroc.  "Hagrouna "  disait-'il,  "Ils se sont goinfrés de bestila  et se sont  permis d'attaquer  cette jeune république" .  Bien  sûr  que j'ai cru à cette version des faits  et à cette époque, comme la majorité des Algériens, jaloux de notre si jeune indépendance  j'en voulais  moi aussi à Feu  Hassan II   d'avoir commis  cette erreur monumentale.  Avec des amis, nous étions à deux doigts de monter  dans les camions en  direction de  Tinfouf  via  Bechar pour défendre  notre jeune nation  injustement  attaquée.  OUI  j'ai résonné comme tous les Algériens,  et nous étions   jaloux  de notre indépendance  chèrement  payées au colonialisme.

Ce fait historique m'était  resté à travers la gorge  pour la bonne et simple question que HASSAN II  (Allah Yerhamou) ne pouvais commettre une telle bévue monumentale d'autant plus qu'il a toujours fait preuve d'intelligence  et de clairvoyance  dans la gestion des faits se rapportant  à l'Algérie . Et ils n'en manquaient  certainement  pas  à cette époque.    Je n'arrêtais pas de chercher  la vrai réponse à ma question.

Au Maroc, j'ai eu, à  plusieurs reprises, l'occasion de discuter avec des marocains  et de soulever  cette  douloureuse  histoire de la guerre des Sables.  Tous mes interlocuteurs m'ont donné à peu près la même réponse.  Le Maroc  ( ou le Roi )  n'avait fait que répondre aux intimidations des Algériens  provoquées un peu plus au nord  dans la région de  Figuig.  Là  aussi  je ne me suis pas satisfait  de cette   réponse  car bien sûr  les marocains ne pouvaient pas me  dire autrement .

La réponse je l'ai trouvée  dans le livre écrit par  Feu  FERHAT ABBAS  (Allah yerhamou)  dans son livre  l'INDEPENDANCE CONFISQUEE qui a été un moment donné mon livre de chevet car il m'explique si bien les causes  du mal qui ronge  encore notre pays.

Il écrivait  page  197  ceci: 

Son exécrable politique ne s'arrêta  pas là.  Pour éteindre l'incendie de la Kabylie, ( il parlait  du maquis  crée  par le FFS  de Aït-Ahmed  sous le commandement de feu  le colonel  Mohand Ould el Hadj).  Ben Bella  n'avait rien trouvé de mieux  que d'allumer  un autre incendie  à la frontière  marocaine . (Il parlaitbien sûr  de  cette guerre des Sables)  Est-ce  les centralistes, les U.D.M.A. ou les Oulémas qui lui ont suggéré cette diversion criminelle.

Je connais assez bien la valeur morale de  Ferhat  Abbas  et je ne peux que m'incliner  devant cette probité  morale, politique  et intellectuelle de ce monsieur. Puisse  Dieu l'ait en sa miséricorde et l'agrée en son paradie. On ne peut le  taxer de connivence avec  feu Hassan II  et encore moins de complicité  et donc on ne peut que se fier à son écrit qui reste pour moi une preuve historique  de l'origine  de cette guerre des Sables.

C'est une  vérité qu'il faut dire aux Algériens.  Car c'est depuis cette date que la haine entre  les marocains et les algériens  a fait sont lit. Elle l'a bien sûr  conforté  depuis  par toutes  les accusations mensongères  et haineuses  distillées par une presse Algérienne  acquise à la thèse gouvernementale par des pressions économiques qu'il serait fastidieux  de développer ici même puisque là  n'est pas le sujet.

Sur cette question  très importante puisqu'il s'agit d'une guerre fratricide  entre deux pays arabes et musulmans , je suis certains qu'il existent  beaucoup d'Algériens qui connaissent bien les dessous  des cartes  de beaucoup de sujets graves. Ils ont la responsabilité et le devoir  de dire  ce qu'ils savent  sur tous les sujets  traitant de cette question car il y va de l'amitié entre les peuples  et que celle-ci particulièrement  est  sérieusement  ébranlée pour ne pas dire  détruite.  C'est un témoignage  et Dieu  leur recommande de ne pas le taire. C'est un  devoir de musulman.

C'était  le commentaire que je voulais déposer  comme j'en ai l'habitude de le faire  sur ce quotidien.  On aurait pu  le recevoir  mais ne pas le publier  comme le fait  également souvent le modérateur qui parfois outrepasse ses prérogatives. Mais là,  NON?  Cette page qui a surgit devant moi  comme un gendarme planqué derrière l'écran  de mon ordinateur  est venue me rappeler  que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire en politique  et qu'il fallait  suivre la ligne directrice du journal  si l'on veut voir son commentaire publier  et surtout ne pas s'en écarter.

Tant que l'Algérie  pratique  cette censure abominable sur ces citoyens, tant que la démocratie  et  la libre  expression ne nous sont  pas autorisées, il est difficile  aussi bien au Pouvoir qu'à tous  ses rouages  y compris  sa presse,  de prôner vers l'Etranger un tout autre langage qui dit le contraire. 

La  démocratie  est un  droit élémentaire   pour le citoyen  et nous ne cesserons  jamais  de la  réclamer.

 

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